Corrosion Of Conformity - Corrosion of Conformity

Chronique CD album (50:01)

chronique Corrosion Of Conformity - Corrosion of Conformity

30 ans de carrière cette année pour les natifs de Raleigh (Caroline du Nord), ça pose un peu le tableau. Des débuts plutôt hardcore façon Dead Kennedys, jusqu’au virage Metalliquesque du milieu des années 90, le combo n’a cessé d’évoluer avec en pointe de mire la quête du riff le plus efficace possible. 30 ans et cette année, pour une de leur première apparition sur la toile, on les voit à trois lors d’un show en plein air où, manifestement, il n’y a pas grand monde, jouer sur une scène minuscule devant une poignée de kids hilares et de pré-cinquantenaires visiblement avinés. Mince, il n’y a plus de respect pour rien. Trois ?... Oui leur canard de chanteur, Pepper Keenan est passé à autre chose.

 

À part un logo remanié qui fera le bonheur futur de l’un ou l’autre tatoueur, on se demande bien quel pourrait être l’intérêt de ce supposé non-évènement. Finalement, plus grand monde n’attendait le groupe, plus connu pour les side-projets de leur ex-chanteur et leur camaraderie avec Metallica que pour leurs albums. On se souvient avec bonheur de leur Blind de 1991 et du Deliverance trois ans plus tard. Une belle peau d’outsider en somme.

Pour ce huitième album, on retrouve le line up d’origine avec Weatherman au chant et à la guitare, Dean à la basse et aux chœurs, et Mullin à la batterie. Cela s’entend, si l’on se souvient des débuts plutôt punk du combo. Mais la voie choisie pour cet opus est clairement de parcourir les travées du grand Sabbath. Les compositions réglées comme des horloges suisses sont d’une efficacité redoutable, laissant la part belle à une battle en règle entre la rythmique et les cordes. La voix de Weatherman sert de vecteur, bien présent, dans tout le dédale emprunté. La bonne surprise, c’est qu’ils arrivent à marier leur passion adolescente et le respect sans faille au quatuor de Birmingham.

 

On a droit à un vrai bon album de Heavy Metal, qui s’inscrit dans la tradition et s’autorise quelques échappées punkoïdes du meilleur effet.
COC marque un retour gagnant, emprunt d’une belle efficacité et d’une passion intacte.

photo de Eric D-Toorop
le 29/05/2012

6 COMMENTAIRES

Jull

Jull le 29/05/2012 à 09:34:06

Quel bonheur que Deliverance!!!

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 30/05/2012 à 19:22:12

Le parallèle avec les DEAD K est un peu tiré par les cheveux.
Cet 'album s'écoute sans se tapper le cul au plafond. Je trouve ...

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 31/05/2012 à 11:03:46

je dit "des débuts"... premier album, de mémoire Eye for an Eye en 83 11 minutes pour 6 ou 7 morceaux... soit bien du HxC à la Dead Kenn ou Minor Threat (mais faut que je réécoute l'affaire)

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 31/05/2012 à 19:13:09

No problemo !! C'est juste que pour moi Les DEAD K sont difficilement comparable à quoique ce soit d'autre !!

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 31/05/2012 à 19:15:23

C'est pas faux ^^

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 01/06/2012 à 18:12:04

Quel mot n'as-tu pas compris dans la phrase ?? (blague télévisuelle)

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