Imperial State Electric - Reptile Brain Music

Chronique CD album (34:00)

chronique Imperial State Electric - Reptile Brain Music

Aaaahhhh !  Le gang de Nicke Andersson est enfin de retour, et pas moins qu’avec leur meilleur album ! Oh Bonheur, Oh miracle, comme le monsieur est gourmand de projets/groupes à courts termes, je craignais ne plus jamais entendre parler de Imperial State Electric. Remember 2010, ils avaient sorti un premier album d’une classe magistrale truffé de compos parfaites en superbe réappropriation/hommage au son/attitude des groupes rock/hard rock des 60’s/70’s. Ils avaient enchaîné en 2012 avec un Pop War de bonne facture mais qui manquait un peu d’énergie, le versant « pop » prenant un peu trop le dessus sur celui « rock ».  Nous voilà maintenant avec le troisième du nom, Reptile Brain Music, prêt à pénétrer chacune de vos neurones (et notamment celles du cou et du genou).

 

L’identité du groupe est installée, et nous avons toujours dans l'ensemble affaire à ce fameux rock/hard rock 60’s/70’s. Leur musique est encore teintée de riffs rock ‘n roll, de passages rythmiques garage, de riffs un peu plus 80's, de soli « touchy », pour un ensemble des plus mélodique. Que dis-je, accrocheur jusqu’à vous hanter, avec un son chaud, propre, sous cette légère distorsion naturelle des époques précités. Oui ici pas besoin de prendre la pause, de jouer aux méchants, de mettre douze pédales de disto ou de jouer à fonds les ballons pour impressionner - il a déjà fait tout ça le Nicke avec Nihilist, Entombed, The Hellacopters et ses autres groupes -, ici ça joue et ça joue juste. Ils nous déroulent tubes sur tubes, et c’est évident qu’ils sont à la recherche de la chanson parfaite, qu'ils approcheront ici encore à plusieurs reprises. Imperial State Electric sera mélodique ou ne sera pas. Imperial State Electric prendra votre cœur ou vous ne serez pas.

 

Quand leur premier album – contenant déjà plusieurs de ses chansons jamais écrites – identifiait un peu trop clairement les groupes auxquelles Imperial State Electric se référait (Les Kinks, The Sweet, les Beatles, Kiss…) sur ce Reptile Brain Music l’effet « ressemblance » sera atténué et ce sera davantage à l’époque, son son, son attitude, qu’ils rendront hommage et plus seulement à quelques groupes. Quand leur second album était sympa, là toute les compos leur sont supérieures (allez, j’exagère un peu, à un ou deux titres près). En gros, Reptile Brain Music dans le lecteur, égal plaisir immédiat.

 

Et plaisir un jour, plaisir toujours. Oui ce qu’il y a de bien avec Imperial State Electric c’est que chaque écoute vous procurera ce même bonheur, ce simple plaisir d’exister qu’il est bon de caresser. Comme déjà dit, les chansons sont excellentes, des refrains accrocheurs, des soli mélodiques, des lignes vocales parfaites, des breaks et des changements de rythmes justes à point. Mais si elles sont excellentes et si elles accrochent de la sorte c’est surtout parce qu’elle sont simples. Tout est juste et finement calculé, avec comme point fort, de ne jamais en mettre des couches. Oui, simple comme format, chose qui vous en conviendrez n’est pas si simple à exécuter. Ce Reptile Brain Music, tout comme leur premier album, où juste une putain de leçon du comment composer une bonne chanson. Une grosse claque à la gueule de nombreux groupes pour un retour aux sources de la musique, ou tout du moins de la pop et du rock, (aka savoir écrire un morceau) dont on ne peut que féliciter monsieur Nicke Andersson et son gang.

 

Et puis pour tous les nostalgiques de son précédent groupe (chose que j’étais jusqu’à ce qu’il y a quelques temps), The Hellacopters est mort, vive Imperial State Electric.

photo de R.Savary
le 28/11/2013

3 COMMENTAIRES

pidji

pidji le 28/11/2013 à 12:52:28

Hâte d'entendre l'album en entier !

R.Savary

R.Savary le 01/12/2013 à 03:46:13

Putain qu'il est bon cet album ! Bientôt une interview et les chroniques des 2 autres albums sur le site !

Geoffrey Fatbastard

Geoffrey Fatbastard le 01/12/2013 à 11:11:21

Ramones meets Deep Purple yeah

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