Pro-pain - The Final Revolution

Chronique CD album

chronique Pro-pain - The Final Revolution

Quinzième album pour la bande de Gary Meskil et toujours un succès mitigé pour ce mouton noir du HxC Metal. Ce fait tiens à une chose relativement simple selon moi.

 

Meskil est une tête de bois (de con dirait certains) qui ne s’embarrasse pas de politiquement correct et de thanks list longue comme le bras sur les albums du monstre qu'il a créé il y a plus de vingt ans.

Ouvertement à droite, si ce terme a un sens aux États-Unis, Meskil n'a jamais prêché la paix et le respect mais plutôt la loi du talion et le patriotisme sur fond de bannière étoilée.

La dernière production du gang  Straight To The Dome  sorti en 2012, bien qu'étant passé relativement inaperçue, constituait un gros parpaing de plus, viril, puissant et haineux, véritable collection de hits pour débardeurs poilus.

Alors que nous réserve donc ce seizième poupon testostéroné enregistré et finalisé en Suisse ? Un pays étrange pour pondre un album de Pro-Pain mais bon, passons.

 

Délicat comme un Hummer traversant un village afghan et conduit par un GI chargé à la meth, The Final Revolution n'apportera pas de grand changement à la discographie des Américains. Le chant de Meskil est comme d'habitude très intelligible. Le chauve possède un timbre particulièrement vindicatif pour ceux qui ne connaissent pas le monsieur. Son phrasé est rapide, haineux mais articulé, et renforcé parfois par son staff de bûcherons.

 

La production est claire mais sans artifice. Pas trop ma tasse de houblon mais on peut reconnaître que cela renforce l'impact des douze Patriots MIM 104 composant la plaque.

Les compositions sont particulièrement véloces, ne laissant que peu de place aux mid-tempos ou autres moshparts.

Une bande son parfaite pour un raid meurtriers sur une population de femmes et d’enfants innocents priant leur ami imaginaire d'être épargnés par un way of life

L'ensemble sonne très Metal toutefois, la faute (ou grâce) aux riffs thrashisants et aux solos aigus omniprésents dans chaque titre. Ces solos courts et frontaux ne s’embarrassent pas heureusement d'une quelconque velléité technique.

La batteur abuse aussi des artifices de chevelus à grands coups de doubles, sans un poil de finesse mais avec une précision de frappe meurtrière diligentée par une figure géométriques à cinq côtés.

 

Représentant d'une Amérique fière de sa culture et son droit d'ingérence, Pro-Pain pacifie à la sous-munition, civilise par le napalm et éduque à la 12,7, vos petites oreilles ignorées par un quelconque conseil de sécurité de fantoches.

 

Comme le disait déjà un de leur morceau sur The Truth Hurts en 1994 : MAKE WAR (NOT LOVE)

photo de Crom-Cruach
le 09/01/2014

2 COMMENTAIRES

daminoux

daminoux le 10/01/2014 à 13:56:46

niveau compos rien a dire c'est classique de chez classique.... mais le point noir de cette album c'est la production directement sortie d'un album de métalcore...... dommage car elle gache tout.

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/01/2014 à 17:54:27

J'ai pas d'idée super précise sur ce qu'est la prod d'un album de métalcore mais je pense voir ce que tu veux dire. Pour moi, ça gène pas trop sur cet album.

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