Dirty Shirt - Interview du 20/03/2012

Dirty Shirt (interview)
 

Vu que vous existez depuis maintenant 18 ans (!!), on a déjà dû vous poser maintes fois la question, n’empêche : pourquoi le patronyme de Dirty Shirt ? Parce que vous êtes du genre à mouiller abondamment le maillot ?

Je n’avais pas pensé à cette interprétation, bien que ce soit pertinent – surtout en live (rires). En fait l’idée est venue au milieu des années 90, un vendredi après-midi, dans une gare en Roumanie, alors qu’avec d’autres membres du groupe qui étudiaient dans le même lycée que moi, nous attendions le train qui nous ramènerait dans notre patelin pour le weekend. A l’époque, chez nous, c’était à la mode pour les jeunes « rockeurs » de porter des chemises à carreaux, et forcément elles ne brillaient pas par leur propreté… Au début, pour rigoler, on s’est désigné entre nous comme « les chemises sales », et puis finalement c’est devenu le nom « officiel » du groupe. Lors de notre reformation en 2005 (après une pause de quelques années), on s’est posé la question de garder on non ce nom, mais vu qu’on est resté les mêmes membres, et qu’en plus ça collait de plus en plus avec notre musique, nous avons décidé de rester les Dirty Shirts.

 

Votre musique est un melting-pot géant de styles très variés. De quelle(s) scène(s) / quel(s) groupe(s) vous sentez-vous proches stylistiquement parlant ? Quel étiquette vous colle-t-on habituellement, et vous-mêmes quelle est celle que vous utilisez pour décrire votre musique aux non-initiés ?

Notre musique est le résultat « d’expériences » musicales faites au cours de pas mal d'années. Pendant la première partie de la vie du groupe (1995-2000), notre style était plus « conventionnel » (alternatif, avec un côté progressif bien présent), mais déjà les derniers morceaux composés avant notre « long break » (…juste après le premier album) allaient dans une nouvelle direction : les chansons étaient plus directes, plus courtes, et dotées de ce côté « fun » et « folklorique » qu’on connait aujourd’hui. On retrouve d’ailleurs certains de ces titres, dix ans plus tard, sur Same Shirt Different Day (2010) – comme « Pitbull » (reprise de Goran Bregovic), « Luna » ou « Tell me why ».

Quelques années plus tard, lors de la reformation du groupe, nos goûts et personnalités ayant évolué, on a cherché notre « son » pendant un bon moment. Ainsi entre 2005 et 2008, nous avons réalisé plusieurs démos dont l’objectif principal était d’essayer, d’expérimenter, sans se poser de limites ni de contraintes. Le test final pour ces nouvelles compos, c’était le « live » : d’un côté il était impératif que l’on apprécie ce que l’on faisait, bien sûr, mais on voulait également avoir un bon feedback du public. En 2008, il y a eu d’autres grands changements : l’arrivée de Robi pour assurer les voix gutturales, puis mon passage des claviers vers la guitare. Tout cela a fait que notre style et devenu plus « lourd » et plus agressif aussi.

Le résultat de cette évolution est le deuxième album, Same Shirt Different Day, où l’on trouve des morceaux composés sur une période de 7-8 ans. On sent bien que ça manque encore d’une certaine homogénéité, mais les derniers titres composés annoncent déjà la direction artistique actuelle du groupe (comme par exemple « Manifest »).

Ça serait un peu compliqué d’essayer d’accoler une étiquette figée à notre musique. On pourrait éventuellement dire que Dirty Shirt est construit sur un « squelette » hardcore-industrial-metal, sur lequel on a greffé toutes les idées qui nous branchent, peu importe l’origine ou le style : folklore roumain, funk, électro, world music, etc. En même temps, il y a des groupes qui nous ont marqués, et on sent bien leur influence sur notre musique. Si on les considère par ordre  (plus ou moins) chronologique, on pourra citer (en se concentrant sur l’essentiel): Pantera, Faith No More, Nine Inch Nails, Rage Against the Machine, Mr. Bungle, Korn, Tool, Rammstein, System of a Down, Slipknot… Que du bon :) ! On ne s’en cache pas : nous avons des influences très diverses, l'important étant de bien les utiliser, d’une façon originale et cohérente.

 

Sur au moins 3 titres, vous incorporez des influences traditionnelles – que je me garderai bien de qualifier (roumaines / des Balkans / slaves / …?), par ignorance crasse. Mais sur le reste de l’album, on ne les entend pas, au contraire de la démarche habituelle entreprise par les groupes comme Russkaja, ou ceux des scènes folk/pagan metal. Comment envisagez-vous cet aspect de votre personnalité musicale ? Est-ce un choix réfléchi que d’en inclure une part non négligeable – pour affirmer vos racines – tout en évitant de trop capitaliser dessus – pour ne pas être assimilés aux groupes de « pur folk metal » ?

Sur certains titres, on s’inspire en effet du folklore roumain, qui est assez proche des musiques traditionnelles d’autres pays de l’Europe de l’Est (notamment la Hongrie et les pays slaves autour de la Roumanie). Donc les confusions sont compréhensibles… Nous aussi on emploie parfois le mot « balkanique » pour évoquer le coté traditionnel de notre musique, même si techniquement la Roumanie ne fait pas partie des Balkans (c’est un pays limitrophe) et si ce n’est pas non plus un pays slave, mais latin.

L’introduction des éléments de folklore, ce n’était pas du tout un choix « stratégique ». C’est venu assez naturellement. L’origine de l'incorporation de ces éléments traditionnels dans notre musique se trouve dans le fait qu’avec plusieurs des membres de Dirty Shirt, nous avons joué dans un « groupe de mariages » (rire). Quand tu es au lycée ou à la fac, dans un pays en pleine transition et en crise économique, c’est un "job" plus qu’intéressant… Et en Roumanie, aux mariages, il faut jouer aussi de la musique traditionnelle.

Forts de cette expérience et de ce « savoir-faire », à un certain moment c’était devenu presqu’évident pour nous qu’il fallait essayer d’inclure de la musique traditionnelle dans notre répertoire. La première tentative s’est faite sur une chanson qu’on n’a jamais enregistrée en studio, intitulée « Contradictie » (un petit clin d’œil à Mass Hysteria), dont le riff final et le solo étaient inspirés d’un rythme folklorique. Le morceau en lui-même n’était pas très bon, mais ce passage, lui, était excellent. On le retrouvera d’ailleurs quelques années plus tard dans « Manifest » (sur Same Shirt Different Day). Les vannes s’étaient alors grandes ouvertes : dès lors des éléments de folklore ont fait leur apparition sur plusieurs morceaux, sans qu’on l’ait spécialement cherché…

Le premier morceau entièrement inspiré du folklore roumain a été « U.B. », d’abord en version démo (2005), puis en version définitive, toujours sur Same Shirt Different Day. Mais c’était encore le fruit du hasard (ou de l’inspiration du moment) : j’avais composé les parties instrumentales, mais on n’avait pas encore les voix pour poser dessus. Lors des répètes, Rini a souvent l’habitude d’improviser des voix, et il a commencé à chanter une chanson roumaine, « Cine iubeste si lasa », sur ce fonds très indus metal. C’était excellent, et nous avons décidé de garder cette ligne mélodique. C’est d'ailleurs marrant de voir qu’en 2013, Rotting Christ a utilisé la même chanson pour un titre de son dernier album. Comme quoi le folklore roumain n’est pas si mal que cela… :)

Sur Freak Show, le folklore roumain est encore plus présent, avec certaines chansons qui sont carrément construites autour d’un concept purement folklorique, comme « Saraca Inima Me », « Bad Apples », ou encore certains passages (des fois très discrets) d’autres morceaux comme « Freak Show » (l’harmonie du refrain), « The Business of Life » (le solo), « Rocks Off » (l’harmonie et la rythmique des couplets), etc.

Mais bien que le folklore roumain soit une importante source d’inspiration pour nous, il n’est pas le seul. On vient de Roumanie, donc c’est normal que l’on s’inspire de nos racines, mais ne faire que cela serait réducteur et prévisible. En plus c’est contradictoire avec la « politique » artistique du groupe : ne pas s'imposer de contraintes musicales, et laisser libre cours à nos envies en terme de composition et d’interprétation (c’est l’un des avantages d’être indépendant : pas de contrainte commerciale!)

 

Sur Freak Show, vous vous permettez toutes les fantaisies : passage dubstep, scratching, percussions, chant arabe (ou assimilé)… Y a-t-il des expériences musicales que vous vous interdiriez dans le cadre du groupe, des garde-fous, ou bien tout est-il bon à prendre ?
Tu as tout compris à notre façon de faire de la musique (rires). Tout est bon à prendre tant que ça nous plait, que c’est cohérent et surtout que ça sonne bien à nos oreilles. Tiens par exemple le dubstep: j’ai découvert ce style avec l’album de KornThe Path of Totality, et j’ai trouvé les sons de synthé énormes, aussi agressifs que les guitares (voire plus agressifs, cet album étant un peu trop mou à mon goût). Le choix a été assez facile : soit ne pas inclure de sons dubstep parce que d’autres l’avaient déjà fait, ou au contraire s’inspirer de ces sons modernes et les adapter à notre sauce. Choix facile (rires). Et vu le résultat, je ne crois pas qu’on viendra nous dire que ça sonne comme du Skrillex.

 

A de rares exceptions près, la musique de Dirty Shirt est plutôt joyeuse, dansante et positive. C’est une orientation consciente et voulue de votre musique ? Le fait que vos titres se concentrent en général sur des durées assez courtes est un choix volontaire visant à accentuer cette fraîcheur, cette vitalité ?

Comme tout groupe rock ou de metal, aux débuts on ne faisait que de la musique « dépressive », « complexe », « haut niveau » (rires). Entre temps, on a trouvé cela de moins en moins représentatif de nos personnalités (on est des gars marrants quand même !) et surtout trop restrictif. Pourquoi ne pas rigoler aussi ? Pourquoi rester tout le temps sérieux ? Ainsi, sur Freak Show on trouve des thèmes plutôt positifs et « joyeux » (sur « Ride », « Extreme Funky Disco », « Rocks Off »), mais aussi des chansons plus « tristes » ou « sérieuses » (« Trust Me », « Saraca Inima Me », « Away »). Mais c’est vrai qu’assez souvent les registres varient au sein même des titres, et humour, ironie, critique et sérieux se trouvent mélangés et/ou alternés (« Bad Apples », « Freak Show », « The Business of Life »). Je trouve que tout artiste devrait explorer toutes les facettes de son art. En musique c’est plutôt rare, car dès qu’un gros groupe sort un album qui dénote par rapport à ses prédécesseurs, la meute des « trve » fans se met à hurler. C’est pour cette raison que les groupes connus sortent souvent la même chose, album après album… C’est bien dommage !

Par contre, le choix des durées courtes est effectivement un choix volontaire. Ça ne sert pas à grande chose de prolonger (inutilement) un morceau si tu as déjà dit tout ce que tu avais à dire. Concis et précis, telle est notre devise (rires). Bien évidemment, cela dépend beaucoup du style musical. J’ai du mal à imaginer The Wall avec des morceaux de 2 minutes…

 

Le chant de Rini est carrément bluffant : si l’on n’est pas mis au jus par une vidéo ou une photo du groupe, on reste persuadé que c’est une chanteuse qui donne la réplique à Robi. S’il était malade le temps d’une tournée, comment géreriez-vous son remplacement ? Par une chanteuse non ? Mais peut-être est-ce déjà arrivé ?

Jusqu’à présent Rini a toujours été présent lors de nos concerts. Déjà, quand il était le seul chanteur du groupe, ce n’était pas envisageable de jouer sans lui. Avoir une guitare en moins, ou un musicien de session, c’est déjà arrivé, mais pas sans les chanteurs. Si un jour nous sommes obligés de trouver un remplaçant (sur des concerts, ou carrément en tant que membre permanent), ça sera très dur de trouver quelqu’un avec une personnalité et une qualité d’interprétation de ce niveau. Et c’est sûr que nous aurions sans doute à considérer l’option de prendre une chanteuse …

 

Les membres du groupe vivent apparemment au sein de plusieurs pays différents – dont la France. Comment, dans ces conditions, réussissez-vous à répéter, composer et donner des concerts dans des conditions logistiques satisfaisantes ? Ça ne doit pas vous faciliter la vie…

C’est compliqué, mais ce n’est pas impossible. Je suis le compositeur principal du groupe, mais aussi celui qui habite en France… Par le passé, quand j’avais la structure générale d’un nouveau morceau, on jammait en répète afin de le finaliser. Maintenant je suis obligé de préparer des maquettes. Puis mes collègues les travaillent, les enrichissent de leurs goûts et personnalités. Il arrive même qu’on fasse des répétitions par Skype… Des fois, quand je retourne en Roumanie pour faire une ou deux répétitions en compagnie des autres afin de préparer une tournée, je retrouve certains de mes morceaux ou passages « massacrés » par mes collègues. Des fois c’est le batteur qui a un feeling différent à propos du groove du morceau et il change complètement la mesure (c’était par exemple le cas pour « Saraca Inima Me », initialement prévu sur une mesure en 4/4, mais qui est passé en 6/8). D’autres fois les musiciens vont changer une note, un accord, ou un riff. Ces petits détails peuvent tout changer… Et c’est ce qui donne cette diversité importante à notre musique (ça peut vite devenir monotone quand une seule personne impose sa vision). Côté chant, en général on teste plusieurs versions, parfois proposées par les chanteurs, et d’autres par moi ou un autre membre du groupe. C’est sur Freak Show que, pour la première fois, nous avons pris beaucoup de temps pour mettre les lignes mélodiques en place; sur certains morceaux il nous a fallu tester plus de 3 versions avant de trouver la meilleure.

Côté logistique, une tournée en Roumanie est plus compliquée à organiser et plus coûteuse que pour un groupe « normal » de chez nous. En plus notre ingénieur du son est français. Sans compter que pendant un certain temps, aux lumières on avait quelqu’un venant d’Allemagne. Par ailleurs, Cristi (guitare) a quant à lui habité un certain temps en Belgique… Mais bon, on arrive à s’organiser et à s’en sortir (logistiquement et financièrement). Le plus marrant, c’est quand on doit se donner rendez-vous quelque part en Europe, comme cela a déjà été le cas à l’occasion d’un festival en Allemagne.

 

Votre reprise de « Rocks Off » est tout bonnement excellente ! Vous avez réussi à totalement vous réapproprier le morceau, à un tel point que – ne connaissant pas moi-même Daniel Bedingfield –, je pensais que c’était l’une de vos compos ! Pourquoi avez-vous choisi de reprendre ce titre ? Et au passage: que dit la voix à la fin du morceau ?
Quand j’ai fini les premières maquettes instrumentales des nouveaux morceaux pour l’album Freak Show (c’était il y a plus d’un an), j’ai senti le besoin de faire quelque chose de nouveau, de me « ressourcer » dans d’autres styles. Ainsi, pendant 2-3 mois j’ai participé à des concours de remix. L’objectif pour moi était de m’approprier des éléments nouveaux, des sons différents, et tout simplement de changer un peu. Bien évidemment mes remix sont tous orientés rock (voir metal), mais les morceaux originaux sont plus divers, pop, électro, acoustiques, etc. Suite à cette expérience, en dehors de quelques récompenses et de l’occasion que cela m’a donnée de sortir un « album solo » digital,  je me suis retrouvé avec les batteries chargées à bloc, prêt à attaquer l’album. Parmi ces remix, il y avait ma version du « Rocks Off » de Daniel Bedingfield, un excellent morceau à la base, très marrant. Mon adaptation, très punk-hardcore-folklore, collait parfaitement avec l’ambiance de l’album.

En ce qui concerne la fin du morceau, ce que tu entends c’est une petite « improvisation » de Rini qui, une fois le morceau enregistré, dit «Oh mon Dieu: j’en ai vu des cons dans ma vie, mais des comme vous… ! ». Ça marchait nickel pour finir l’album: d’un côté comme une référence à nous-mêmes, teintée d’autodérision, mais aussi comme une pique envers certaines personnes de « pouvoir », en Roumanie  mais aussi ailleurs. En tout cas, ça ne s’adresse pas à nos auditeurs hein, qui sont très intelligents (rire).

 

Vous venez de lancer un concours de remix des morceaux de Freak Show. Et à l’heure qu’il est, vous avez déjà une grosse poignée de candidats. Qu’espérez-vous de ce genre d’initiative ? Et où avez-vous trouvé pour 1500 euros de récompense ? Vous avez essayé de demander à des remixers de renom, du style Igorrr ou The Algorithm ?

L’idée est venue de mon passé de « remixer ». On voulait savoir quelle pourrait être la vision d’autres artistes sur notre musique. Pour l’instant c’est très varié et très intéressant. Qui plus est, il faut le reconnaître, c’est un bon moyen de se faire de la publicité.

Pour les lots, dans un premier temps j’ai parlé avec notre producteur, Charles « Kallaghan » Massabo (Dagoba, Hewitt, Magoa), établi à Los Angeles, s’il accepterait d’offrir une session mix/mastering au gagnant. Puis nous avons nous-mêmes mis la main à la poche histoire d'offrir un peu de cash (ça motive, quand même) ainsi que du merch' du groupe. Mais il fallait encore trouver un partenaire plus connu dans le monde musical. J’ai donc envoyé des emails à plusieurs fabricants de matériel et de logiciels de musique, et nous avons eu la chance d’avoir une réponse (très) favorable de la part de Propellerhead. Je n’aurais jamais pensé qu’une telle marque accepterait d’être notre partenaire suite à un simple envoi d'email (...au sein duquel on exposait notre projet sur plusieurs pages, tout de même).

On n’a pas « osé » contacter des remixers de renom, non, parce que des concours de remix, il en existe une large offre déjà, et nos lots restent quand même modestes comparés à ceux proposés par les grosses compagnies.

 

Comment se porte la scène metal en Roumanie ? Quels sont les groupes qui marchent, les groupes intéressants, les groupes évoluant dans un registre pas trop éloigné du vôtre? Et par ailleurs qu’est-ce qui vous branche dans la scène internationale actuelle ? Qu’est-ce qu’on trouvera dans votre lecteur MP3 / votre platine si on vous la chaparde ?
La scène metal roumaine se porte de mieux en mieux. Surtout au niveau des groupes. Ça bouge de plus en plus vite, les formations prennent de l'assurance et s'exportent de plus en plus. En metal, le groupe roumain le plus connu à l'international est Negura Bunget (c'est du black), mais malheureusement il passe par une nouvelle crise… Sinon les groupes roumains de metal restent très underground, même en Roumanie. Je peux t'indiquer une sélection de sorties récentes que j’apprécie beaucoup, mais la liste complète serait beaucoup plus longue: Targ3t (targ3t.bandcamp.com), Sky Swallows Challenger (skyswallowschallenger.com), White Walls (whitewalls.ro), Truda (truda.ro), Luna Amara (luna-amara.ro), Goodbye to Gravity (goodbyetogravity.com), etc. Par contre il n'existe pas d'autre groupe comme Dirty Shirt, ni en Roumanie, ni ailleurs (rire)

 

Je vois que des dates commencent à être planifiées hors de Roumanie (…en Allemagne). Peut-on espérer des concerts en France (des pistes officieuses peut-être) ?

Oui, l’objectif « principal » de cette tournée est la France. Nous y avons déjà joué plusieurs fois (Lille, Paris) mais cette année, nous espérons faire plus de dates. Plusieurs concerts sont déjà prévus dans le Sud de la France, avec le groupe français Ze Gran Zeft (qui va tourner avec nous en Roumanie), et puis nous cherchons des opportunités, notamment à Lille, Paris et Grenoble. Les choix ne sont pas complètement aléatoires : d’un côté c’est sur le trajet qui descend d’Allemagne, et puis ce sont les villes où il y a le plus de chances d’avoir du public (notamment du fait de mon séjour en France).

 

Merci de nous avoir accordé un peu (beaucoup !) de votre temps. Un dernier petit mot pour vos fans (actuels et à venir) francophones ? Et pour les autres ?

C’est moi qui te remercie pour cette interview. Cette question de la « fin », très ouverte, est celle qui me pose toujours le plus de problèmes: c'est qu'on peut y dire tout, et donc n’importe quoi! Le seul conseil que je peux donner, c’est de soutenir la scène rock – qui passe un moment plutôt difficile. En ce moment il y a d'excellents groupes partout, et ils ont besoin de votre soutien : achetez leurs albums (même si vous pouvez les télécharger gratuitement), allez à leurs concerts. Vous ne le regretterez pas !

 

photo de Cglaume
le 26/04/2013

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