Artefact - Ruins

Chronique CD album (59:57)

chronique Artefact - Ruins

J’ai longuement hésité avant de me décider enfin à jeter l’encre sur la feuille, pour vous parler de ce troisième opus des niçois d’Artefact. Pourquoi tant d’hésitation? Et bien je dois dire qu’il est parfois difficile de retranscrire par écrit tout ce qu’un groupe comme Artefact parvient à nous donner via la musique. C’est donc avec la peur d’omettre certains détails ou de ne pas faire suffisamment le tour de ce « Ruins » que je me lance à présent.

 

Avec « Ruins », Artefact nous plonge dans leur monde médiéval, magique et envoutant; il ne nous reste qu’a fermer les yeux et à se laisser transporter au rythme des notes de cet album. Pendant une heure que dure ce CD, le groupe éclate l’espace temps et nous fait voyager à travers les siècles. Pour cela, il nous suffit de nous détendre et de laisser faire nos oreilles…Alors le voyage peut commencer, et accrochez vous car les virages sont parfois serrés !

On baigne dès le départ dans un son de gratte qui sonne très 70’s, on rencontre quelques envolées psychédélique comme si Pink Floyd était reprit par Franck Zappa, on sent que les niçois ont étaient bercés par les maîtres du rock progressif. Toute fois, ça ne reste que des influences parmi d’autres car on croise également des passages totalement inspiré des meilleurs moments d’Opeth, c’est-à-dire des parties à la fois groovy et légères avec en supplément une voix chanté qui coule de source comme sur « Reverence ».

On continu d’avancer, guidé par des textes qui nous content les temps anciens comme en témoignent les titre « Gargoyles Unleashing », « Medieval Ancestry » ou encore « Fountain Of The Enchantress ». On est d’ailleurs totalement immergé dans cette époque avec le morceau « My Inner Sanctum » qui est un interlude d’une minute en chants grégoriens.

On remarque que les nappes de clavier sont très présentent pour venir renforcer les atmosphères presque religieuses de certaines parties où il sonne alors comme un orgue. Alors qu’à d’autre moments, notamment sur « Gargoyles’ Rest » qui conclue l‘album, où on retrouve un son de piano; on s’éloigne alors du Moyen-âge et on revient à une période plus « classique ».

 

Cependant, la grande force d’Artefact est de parvenir à allier tout ceci avec un Black metal froid nous rappelant le Grand Nord ! En effet, de ce côté-là le combo respecte toutes les règles du style avec des vocaux écorchés à la Ancient, des blastbeat et des parties de double digne d’Emperor. Mais je trouve qu’on ne ressent pas vraiment ce côté malsain des formations norvégiennes chez Artefact. C’est sûrement les mélodies épiques et tellement inspirée que nous livre le groupe qui fait cet effet là...

 

Je vais donc m’arrêter ici, il n‘est pas utile que je m‘étale d‘avantage. Je vous laisse le soins de vous procurer cet album si ce n’est pas déjà fait ! Il devrait ravir tout les fans d’Enslaved, Opeth, Bal-Sagoth… ou juste ceux qui cherchent quelque chose de neuf, d’original et d‘envoutant. N’étant moi-même pas vraiment fan de Black Metal, je suis cependant incontestablement fan de ce « Ruins» et d’Artefact ! Goutez et planez…

photo de Domain-of-death
le 21/05/2009

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