Black Label Society - Order of the Black

Chronique CD album (49:02)

chronique Black Label Society - Order of the Black

Ahhhh ! Bien obligé d'avouer qu'on l'attendait ce nouveau Black Label Society en ce début de mois d'août. Huitième effort du père Wylde et de ses amis, "Order Of The Black" comporte 13 titres que je m'empresse d'écouter en tant que fan du combo d'outre-Atlantique, bien que assez décevant ces dernières années...

Et dès le premier titre, "Crazy Horse" envoie du lourd et nos enceintes en prennent un coup. On sent la bonne grosse production qui arrive, sans pour autant que le son soit dénaturé. Impression clairement confirmée avec le deuxième titre, "Overload", et son intro à la wah enchaînant avec un rythme lourd et entraînant, comme Black Label Society sait si bien les faire. Un titre extrêmement bien construit avec petite accélération, un très bon solo et même un petit côté Heavy, définitivement un des meilleurs morceaux du disque. A noter un pétage de câble du frontman qui nous laisse perplexe quand à sa supposée sobriété, je ne vous en dis pas plus, à vous d'écouter, ça a au moins le mérite d'être drôle.

Le premier trio de titres nous donne une bonne claque; sans vraiment innover, BLS redore son style qui commençait à s'essouffler avec "Shot To Hell", qui prendra fin avec une des éternelles ballades de Zakk Wylde, au piano...
Bof, rien de nouveau, les minettes auront les culottes mouillées mais nos oreilles poilues de métalleux assoiffés de riffs gras s'emmerderont un peu, il faut le dire...
"Darkest Days", "Times Waits for No One", "Shallow Grave", trop de ballades à mon goût et si une pause dans cet enchaînement de titres ultra efficaces était nécessaire, la deuxième est clairement nulle et chiante à souhait....
On sait que tu sais jouer du piano Zakk, on le sait...

Heureusement, entre ces titres dispensables, il y a ce qu'on veut, du lourd, et ça les Américains l'ont bien compris et nous en donne jusqu'à plus soif. "Un Godspeed Hellbound" ou un "Riders Of The Damned" est quand même ultra direct et rentre dedans au possible.

Order Of The Black vaut le détour, il faut le dire, bonnes compositions qui ne passent pas par quatre chemins (si ce n'est des ballades niaises et inutiles), accompagnées d'une bonne production à la fois nette et lourde : Zakk dans toute sa splendeur. L'album de la maturité dirons nous grossièrement, il y a du vieux, du neuf ; à noter "Chupacabra" un petit solo de Zakk à l'acoustique qui nous rappel "Dr Octavia" dans le "Mafia" de 2005.
Un brin redondant, "Order Of The Black" s'apprécie au bout de plusieurs écoutes. On n'en attendait pas plus, pas moins, ça envoie, allez Zakk, take a beer and come to France !

photo de Finisterra
le 24/08/2010

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