Bombs Of Hades - Atomic Temples

Chronique CD album

chronique Bombs Of Hades - Atomic Temples

En ce moment j'ai l'impression un peu de passer après les autres.

Pas dans ma vie amoureuse mais en matière de chronique musicale. Derrière Sepult', derrière cglaume, derrière Toukène : bref mon horizon de chroniqueur pourrait se résumer à la vision des fesses de mes confrères... Il n'en ai rien heureusement mais je suis ainsi obligé d'aller lire les bafouilles des Anciens du site pour éviter les redites alors que je ne m'y étais jamais, au grand jamais, intéressé auparavant.

Je fais mon Orc évidemment.

 

Ce qui frappe d'abord le tympan, sur Atomic Temples, est le son. En effet, Bomb Of Hades éclaircit sa prod : moins un bourbier venant du caniveau, plus de feeling death'n'roll, moins de grésillement crusty donc.

Bon, c'est relatif, ma femme trouvant cela parfaitement inécoutable, tout de même.

L'influence d'Entombed et de Dismember plane encore sur l'ensemble de cette plaque. Aucune ambition de la part du combo, donc, de vouloir révolutionner le monde du Metôl.

Et c'est très bien ainsi.

 

Je rassure l'auditeur et connaisseur du groupe, si Bomb Of Hades sent moins des pieds, le combo garde une odeur de musc tout à fait délectable.

Ici, les Suédois appliquent peu ou prou la même recette que sur leur précédent carnage rectale. Ainsi les compos tournent majoritairement autour de deux ou trois minutes : des pures giclées de gros Death oldschool saupoudré d'une urgence punk en mode D-Beat et dominée par une voix rocailleuse à la Bourbon Kid.

La basse est toujours bien présente, sautillante dans ses grosses boots cloutées. Le batteur se contente du minimum syndical, c'est à dire fournir une rythmique solide à l'ensemble.

Les riffs bombardent sans relâche en bourdonnant comme un vol de coléoptères échappés du Monde Des Machines. Heureusement que les six cordes n'ont pas subi de leefting, le groupe y aurait perdu une grosse part de son identité.

 

Mais même si les évolutions peuvent se compter sur les doigts d'une limace, ça fonctionne encore du feu de Zeus. On trouve ainsi de nouveau le morceaux long et ambiancé par un orgue funèbre ("Atomic Temples"), le gros mid-tempo, aux solos inspirés, "Cadaverborn" et la scorie de rigueur tel l'interlude pénible constitué par "Crawling Wind/The Tyrant Embryo".

Toujours barré dans un délire post-apo, les paroles de Bomb Of Hades ne présentent aucun intérêt elles aussi, à part un vague lien thématique, plutôt limpide (mutants+inferno+death+sickness+cadavers).

Il est étrange de constater, par ailleurs, que même sur les sites hyper giga pointus niveau trucs qui se rapprochent du Death, on ne parle jamais des paroles des groupes... Genre : le dernier Dead Congregation, il est vraiment trop bien mais ce qu'ils racontent les Grecs on s'en bat la jupette.

 

Rudimentaire, rétro, morbide, Atomic Temples possède un pouvoir addictif appréciable si on utilise uniquement son cerveau reptilien lors de son écoute.

photo de Crom-Cruach
le 30/09/2014

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 30/09/2014 à 12:48:05

Ca me fait penser que je ne l'ai toujours pas écouté celui-là tiens...

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