Franky Lee - Cutting Edge

Chronique CD album (36 mintues)

chronique Franky Lee - Cutting Edge
Voilà entre mes mains le premier cd de Franky Lee, « Cutting Edge », qui sort dans nos contrées en ce début d’année. Malgré le nom, cet album n’est pas l’œuvre d’un autre songwritter américain, ou d’un chanteur folk canadien, mais c’est bel et bien le nom d’un All-Star band made in Sweden avec entre autre Mathias Farm (Millencolin), Magnus Hageras (Peepshows), et Fredrik Grandberg (Randy). Rien que ça.

Les side-project ont pour utilité principale de permettre aux artistes de s’éloigner de leur style de prédilection au sein de leur groupe respectif, et ici, pas de doute, ce projet parallèle œuvre dans le bon sens et le trio nous offre une musique différente que celle qu’ils font d’habitude.
Pas d’inquiétudes pour autant pour les fans, ces piliers du punk suédois ne se sont pas non plus lancés dans le death metal le plus brutal qui existe.
Au travers treize morceaux (dont une outro de quarante secondes) et trente-six minutes, le combo va explorer différentes facettes d’un rock mélodique, aux inspirations très ricaines et lorgnant de temps à autres du côté du punk rock made in Californie. L’expérience assimilée dans les autres groupes se ressent largement à travers ces pistes, et il faut dire une chose, le groupe a le sens de la mélodie, et parmi ces treize morceaux, aucun n’est réellement à jeter.

Mêlant agréablement des mélodies imparables comme le très bon single « The World Just Stopped » rappelant dès l’intro les Foo Fighters, avec une puissance rock faisant penser à Randy comme sur «Cold Eyes», le tout baignant dans une énergie punk-rock héritée des groupes principaux des musiciens. Cette facette punk-rock est d'ailleurs souvent présente dans de nombreux morceaux, avec des couplets accompagnés d’accords au palm muted, d’arpèges jouant dans les aigues, et agrémentant le tout de petits soli très punk mélo. Et surtout avec des mélodies très sucrées comme «Admit Defeat» ou «Be Real» et son refrain faisant penser au dernier effort de The Ataris, ou encore les élans power-rock sonnant comme du Jimmy Eat World sur «Angles».
Le groupe parvient à nous tenir en haleine au long de tous les morceaux, sans jamais causer d’ennuis, ou d’avoir l’impression d’écouter treize fois la même chose. Les morceaux savent être très variés tout en gardant une homogénéité certaine. Il faut dire qu’avec treize morceaux et un album qui ne fait que trente-six minutes, le trio va droit au but et ne fait pas de surplace, les morceaux atteignant rarement la barre des trois minutes.

Pas de grandes critiques à faire donc, pas non plus l’album de la nouvelle année. Cependant, le groupe nous offre un cd très agréable à écouter, pas forcément très original, sonnant parfois trop comme leurs influences (le premier single rappelle trop les Foo’s par exemple). Mais on se retrouve quand même souvent à réécouter le cd sans se lasser et en prenant du plaisir à chaque fois.
photo de DreamBrother
le 16/01/2007

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