Furykane - Furykane

Chronique CD album (33:00)

chronique Furykane - Furykane

Parait que je suis gentil.

Parait surtout que j'aime bien le néo-metal. Même en 2014. Et j'vous emmerde. (Cette phrase prouve par la même occasion que je ne suis pas si gentil que ça).

Parait surtout que mes chroniques sont subjectives. Comme celles de tout le monde. Alors voilà, j'vais réitérer ce qui apparut en 2011 comme une curiosité dans les commentaires de la chronique sus-liée : je vais dire du bien de Furykane.

Je vais aussi tenter de ne pas me répéter, à l'image du groupe qui s'est fracturé le séant pour ne pas sortir un "Fake" bis.

Au début on ne trouve pas d'évolution dans les compositions de la bande. De prime abord, l'oreille est chopée par le charisme (et le son qui l'avantage) de la chanteuse.
On se rend vite compte qu'elle n'a pas changé ni évolué dans son registre.
Après tout elle sait ce qu'elle fait : ses passages nerveux, ses passages plus posés, voire langoureux, ou sensuels (et carrément sexuels) sont toujours animés par des onomatopées Scatmaniennes.
Son chant donne beaucoup de vie à une musique qui n'en manque pas. Elle s'offre même un nouveau ton sur "Psycho" plus musclé, mais un peu surjoué.
On pense toujours aux mêmes vocalistes des mêmes groupes que sur "Fake" : Guano Apes, Kittie etc. et c'est toujours très bien comme ça. 
 

Toujours influencés par le néo, les messieurs derrière ont cherché à se renouveler.
La solution est donc celle de mélanger leur néo à...un son piqué à Meshuggah ("Chemical load".)
Sans la section rythmique dingue des suédois, la guitare va chercher un son six pieds sous terre et des riffs qui rappellent ceux des géants scandinaves.

L'effet n'est pas aussi réussi, mais il a le mérite d'apporter un peu de nouveauté, de nous proposer une nouvelle facette du groupe.
Celle que l'on connaissait déjà (à savoir le néo américain 00's) est toujours omniprésente.

Néanmoins, l'effort s'est aussi concentré sur la mélodie. Grâce à la complémentarité de chacun, naissent des compositions qui ont toutes ce "petit" truc qui démarque (ou tente de démarquer) une piste d'une autre.
Grosses ficelles, et d'autres plus discrètes, s'entremêlent avec réussite parce que ça défile à toute berzingue.

On arrive à "Hard cookie" surpris que 30 minutes et 10 titres soient déjà passés.

Evidemment les imperméables au genre trouveront, au mieux, cet album anachronique [je vous laisse le choix de l'expression du "au pire"]...
Mais les nostalgiques, les incollables, les acharnés, les indécrottables post-ados, bref les amoureux du néo s'y retrouveront aisément.
Il y a de fortes chances pour que les ambitions musicales (tout à fait respectables) du groupe soient ainsi atteintes.

photo de Tookie
le 29/08/2014

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