Gameboy Physical destruction - Analogic Guerilla

Chronique CD album (23:19)

chronique Gameboy Physical destruction - Analogic Guerilla

Soyons clairs, s’il y a trois trucs que je peux pas piffrer dans le rayon « utilisation des machines dans le rock », c’est le nintendo core (comprendre des sons d’amiga sur des grosses guitares), la hype electro clash typée pute à frange (me comprendra qui voudra) et le pauvre punk genre boite à rythme estampillé béru. Bon, ben disons les choses clairement : je situe les GameBoy Physical destruction pile poil entre ces trois pôles maudits (à mes yeux). La chose marrante, c’est que je n’ai pas brisé le disque en deux au bout de la première track… pire : je l’ai écouté en entier, et plusieurs fois encore !

 

Franchement, GameBoy Physical destruction, c’est de la boulette ! Voilà ! Alors certes, on retrouve bien cette utilisation bien décalée (voire ridicule) des vieux sons des consoles de notre enfance, ce petit coté hype club à la mord moi le nœud (quoi que je suis pas sûr que ce soit volontaire ça vu le titre de la quatrième chanson du disque) ainsi qu’un petit penchant marteau piqueur ultra cheap à la manière des béruriers noirs qui en ont rempli des albums par palette de douze. Mais on finit par retrouver pas mal d’autres trucs finalement : des super bons riffs de punk déjà mais aussi une grosse patate malgré l’absence de batteur. Le résultat final est ultra péchu tout en restant très fun (ambiance private joke décontractée du slibard quoi). L’autre atout du trio, c’est de miser sur des compos très variées qui partent un peu dans tout les sens en veillant toujours à ce que le débilomètre reste dans le rouge : ainsi on a A flying oyster qui envoie la purée directe (ambiance Unlogistic rencontre Metroid), How to reach the last level qui se paie le luxe de nous coller des mélodies bien profond dans la tête (ambiance Burning Heads rencontre Zelda), Lead or the incredible (etc. etc. etc.) qui groove sa maman avec ses gimmicks pop et son petit orgue bontempi (ambiance Weezer rencontre Sonic le Herisson), Just a fucking slut dog qui se la joue dark sludge postcore (ambiance Neurosis rencontre gros quick) et AFK qui semble prétendre vouloir nous faire couler la larmichette (ambiance Texas is the Reason rencontre Candy, la jolie petite fille aux yeux clairs).

 

Voilà, sans proclamer cette bien belle connerie de disque de l’année, je peux dire sans sourciller que j’avais pas eu autant la banane depuis le eat lightning, shit thunder d’An albatross et rien que pour ça, je mettrai des morceaux de GameBoy Physical destruction quand mon chat invitera ses amis à la maison. A écouter sous la douche (ou aux toilettes).

photo de Swarm
le 19/01/2010

3 COMMENTAIRES

pipou

pipou le 19/01/2010 à 19:22:53

je confirme qu'il 'agit du groupe de l'année 2009 ou de l'autre je ne sais plus , suis je inviter a l'anniversaire du chat?

swarm

swarm le 20/01/2010 à 02:34:29

non, il s'est jeté du 40ème étage aprsè avoir trop écouté ce disque (soi disant qu'il pouvait se transformer et raton laveur et voler s'il arrivait à chopper cette putain de feuille morte). t'es invité à l'enterrement.

The Aurelio

The Aurelio le 20/01/2010 à 17:50:43

super fun ce skeud

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