Golden Zip - Bring to fever pitch

Chronique CD album (42:00)

chronique Golden Zip - Bring to fever pitch

Ce n'est pas parce que les journées raccourcissent pour de longues nuits froides qu'il faut absolument ressortir ses albums de doom.

L'hiver n'est plus la saison des barbecues, mais celle des raclettes, des pierrades près d'un feu de bois, ou des soirées pyjamas doudounes.

On ne boit plus pour se désalterer mais pour se réchauffer.

Il y a donc toujours une bonne occasion de faire la fête, de danser.

Ces soirs-là, gardez-vous de mettre le dernier Katatonia ou My dying bride.

 

Poussez les meubles, ou si vous vivez dans un studio parisien, rentrez le toilette sous l'évier et poussez le volume jusqu'à 11.

Les Golden zip risquent de mettre à rude épreuve des soutien-gorge ou de faire sortir une boulette d'un slip DIM.

On veut danser, bouger. Pas tout le temps, mais souvent.

 

A vrai dire Golden Zip est calibré pour plaire.

43 minutes, 12 titres. Format radio.

 

Ok, l'emballage n'a rien de particulièrement transcendant, mais on se laisse facilement balader sur 12 titres qui nous rappelerons à l'occasion quelques gros noms du rock de ces dix dernières années.

Quelques-uns piqués en Angleterre (entre Foals et Bloc Party avec des relents popeux à la Oasis ou Arctic monkeys avec le flagrant "Life is a game") et d'autres carrément plus américains (des Kings of Leon enjoués ("Me and my breifcase", The strokes).

 

Capables de faire danser, les Golden Zip savent aussi se poser. Des influences rock catchy, puis garage, d'autres plus funky ("Got to go") et d'autres...plus reggae ("Hurry up").

Frères du rock et cousins germains du punk, cet album est à mi-chemin entre l'accessible Skip the use et l'inoubliable The clash. Capables de sortir des tubes potentiels radiophoniques "Go go go" et "Enclosed"), les Golden zip en sont encore à s'inspirer un peu trop grossièrement.

Ce "Bring to fever with..." a déjà pas mal de qualités, outre le son, l'énergie et la variété qui le caractérisent.

Le temps de s'affranchir de ces bonnes (mais trop présentes) influences, sans tomber dans le..."putassier"...à la Skip the use...et le prochain album risque de bien péter.

 

En attendant, si c'est votre style, l'investissement ne sera pas vain.

photo de Tookie
le 18/12/2013

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