Joe 4 - Enola Gay

Chronique Maxi-cd / EP (16:47)

chronique Joe 4 - Enola Gay

C’est officiel depuis que les Etats-Unis ont été déclarés en faillite et rachetés par la Chine, les forces centrifuges ont bougé de place. Après une grande démoralisation générale (en même temps pour ce qui leur restait de moral), un afflux économique massif vers les fleuves du grand Timonier et vice-versa (cocasse pour des communistes de donner une leçon de savoir consommer aux Burgermen with Ipad4 greffé aux doigts boudinés) ; il apparaît que le peu de fierté culturelle qui leur reste prend appartement dans les terres arides de l’Europe de L’Est.  Salauds d’européens qui n’ont même pas bougé d’un iota, pas foutus de se gouverner alors qu’ils ont tous grandi sur nos amplis Marshall… Heu nos emprunts Marshall ! Les riants garçons de Joe 4 nous viennent de Croatie, là où Chicago s’est érigée en capitale culturelle avec AmRep et Touch&Go comme bureaux des affaires sérieuses !

 

Voyez l’humour… Joe 4 tire son patronyme G.I. Joesque de la première Bombe A soviétique, testée le 12 août 1953 (plus de soixante ans quand même).  Pour les chimistes en herbe, un ajout d’hydrogène à d’autres sympathies comme le deutérium et le tritium, contenus dans ladite bombe, permet de mieux brûler le plutonium contenu favorisant ainsi un effet « boost » qui multiplie la puissance initiale par cinq lors de l'impact. On en est pas loin tant les trois lascars turbinent sévère comme Slipknot et Mushroomhead au grand complet… Le tout sans masques bien sûr. Enola Gay est le nom de l’avion américain qui largua la première bombe A sur Hiroshima… Bien avant d’être un hymne synthpop eighties de OMD, non pas Oh My Dick, bande de polissons.

 

Les cinq titres qui constituent Enola Gay sont, vous l’aurez compris, plus qu’enthousiasmants. Entre force de frappe à la Killdozer, basse malmenée à la Girls against boys et barnum du pti Jesus (Lizard). Ah punaise le pied de tomber sur pareil plaque qui ne se prend pas la tête pour délivrer une musique honnête, celle des tripes, avec une gouaille bien en verve. C’est du costaud, je vous dis, et inventif pardi ! « Johnny » va chercher sa formule dans le grimoire poussiéreux de Cop Shoot Cop, diantre ces gars ont des lettres en plus.

Après le format digital, le décidemment excellent label Whosbrain propose un format cédé - pour ma part j’attendrai avidement le 7’’.
5 étoiles.

photo de Eric D-Toorop
le 24/08/2011

2 COMMENTAIRES

whosbrain records

whosbrain records le 29/08/2011 à 13:16:32

Dispo au format 10" dès maintenant !!!

park

park le 01/09/2011 à 17:04:37

sympa, merci pour la découverte !

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