Kragens - Infight
Chronique CD album (46:57)
- Label(s)
Thundering records - Sortie
2007 - Lieu d'enregistrement Enregistré au Studios NSR par Laurent NAFISSI; mixé et masterisé par Tue Madsen à l' AntFarm studios
9.5/10
Il ne faut pas se fier à la pochette caca d'oie offrant un atrwork Hardcore des plus virils qui contraste avec l' intro piano mignonne tout plein (ironique là hein).
Après ces quelques secondes d'errances visuelles et sonores on se dit putain de bordel de vieilles croutes suppurantes ; j'aime "Infight", pour différentes raisons.
Celle qui frappe en premier est le son : quelle production monstrueuse ! C'est gros, audible, clair et puissant ; en gros le son est monstrueux et ample, tout nous saute à la gueule de façon unie et cohérente. Un regret quand même : c'est clinique et un peu synthétique (Ant Farm oblige), donc pas très organique ; mais le son colle parfaitement au style du groupe.
Le groupe justement, parlons en : un léger changement de line-up (un guitariste en chasse un autre), c'est donc au plus ancien qu'il revient de faire les solos, qui sont comme le reste : epoustouflants.
La deuxième raison c'est que "Infight" est plus thrash que "Seed Of Pain", que se soit par les vocaux un peu plus brutaux, avec encore de sacrés moments de bravoure pour le chanteur, qui place son chant relativement haut (ça ne dénote jamais, il est toujours cohérent, quelle que soit la hauteur prise). Les compositions elles aussi ont le droit de suivre le virage : avant c'était de l'heavy/thrash, maintenant c'est du thrash/heavy. Certes, le metal traditionnel reste présent et bien présent, mais le ton se durcit, à part dans "the falling man", ballade énervante, tellement bien fait qu'elle s'incruste bien profond dans le crâne pour ne pas en ressortir de sitôt.
Le reste des compositions sont du grand art : voici un groupe capable de concurrencer Nevermore, que ce soit au niveau de la technique instrumentale que des compositionsmagnifiquement travaillées.
Bref, ce disque n' a vraiment rien de ringard et permet de dépoussiérer le style avec classe, efficacité et réussite.
Je n' ai pas mis la note maximale à cause de la ballade (de plus de huits minutes ! Remarquez quand on a le talent on ne compte pas) se trouvant comme d'habitude en plein milieu du cd, cassant la dynamique du disque.
Après ces quelques secondes d'errances visuelles et sonores on se dit putain de bordel de vieilles croutes suppurantes ; j'aime "Infight", pour différentes raisons.
Celle qui frappe en premier est le son : quelle production monstrueuse ! C'est gros, audible, clair et puissant ; en gros le son est monstrueux et ample, tout nous saute à la gueule de façon unie et cohérente. Un regret quand même : c'est clinique et un peu synthétique (Ant Farm oblige), donc pas très organique ; mais le son colle parfaitement au style du groupe.
Le groupe justement, parlons en : un léger changement de line-up (un guitariste en chasse un autre), c'est donc au plus ancien qu'il revient de faire les solos, qui sont comme le reste : epoustouflants.
La deuxième raison c'est que "Infight" est plus thrash que "Seed Of Pain", que se soit par les vocaux un peu plus brutaux, avec encore de sacrés moments de bravoure pour le chanteur, qui place son chant relativement haut (ça ne dénote jamais, il est toujours cohérent, quelle que soit la hauteur prise). Les compositions elles aussi ont le droit de suivre le virage : avant c'était de l'heavy/thrash, maintenant c'est du thrash/heavy. Certes, le metal traditionnel reste présent et bien présent, mais le ton se durcit, à part dans "the falling man", ballade énervante, tellement bien fait qu'elle s'incruste bien profond dans le crâne pour ne pas en ressortir de sitôt.
Le reste des compositions sont du grand art : voici un groupe capable de concurrencer Nevermore, que ce soit au niveau de la technique instrumentale que des compositionsmagnifiquement travaillées.
Bref, ce disque n' a vraiment rien de ringard et permet de dépoussiérer le style avec classe, efficacité et réussite.
Je n' ai pas mis la note maximale à cause de la ballade (de plus de huits minutes ! Remarquez quand on a le talent on ne compte pas) se trouvant comme d'habitude en plein milieu du cd, cassant la dynamique du disque.
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