Nanowar Of Steel - A Knight At The Opera

Chronique CD album (01:02:06)

chronique Nanowar Of Steel - A Knight At The Opera

Nanowar Of Steel, c'est comme un tremblement de terre, un typhon sur la mer, un grand coup de tonnerre qui vient tout bouleverser, alors forcément, l'annonce d'une nouvelle galette of steel émoustille les légions des warriors of the world qui s'enduisent le torse d'huile à l'idée de se (faire) enfiler un long glaive of steel! Bandez (les muscles), lustrez-vous la raie, préparez les Happy Meals, Nanowar revient!!! Au menu: clafoutis de poseurs, tourte aux dragons et orgies de Power Metal of steel.

 

Metal... Metal... Metaaaaaaaaaal!!!

 

A part les rares poseurs qui n'ont pas encore été exterminés, tout le monde connait, aime, révère et chante les louanges Nanowar of Steel, le groupe qui réussit à plonger dans les ténèbres toute la scène Power Metal rien qu'avec l'ombre de sa bite of steel. Depuis la sortie de son fantastique Into Gay Pride Ride, (chro-niqué ici même par l'amateur de carottes) Nanowar s'était fait fort discret... Impossible de trouver la paix et ça continuait encore et encore... on a même vu certains fans fous se replier sur eux-mêmes comme des autistes (mais pas Redding) et se fabriquer des igloos avec leurs déjections pour hiberner le temps d'attendre le retour du doigt. Nanowar était conscient du trou laissé par son absence et dans sa bonté infinie, il a répondu à l'appel des armes of steel pour combler les trues avec une nouvelle tartine.

 

Hail to the kings.

 

Quoi de neuf chez Nanowar of Steel? Pas grand'chose à true dire... heu à vrai dire. Tel le fier disciple de Crom maîtrisant le secret de l'Acier, nos Ritals Metal ont fait fondre leurs vieilles épées pour en forger de nouvelles. En clair: A Knight At The Opera est essentiellement composé de vieux titres, réenregistrés, resteelisés, re-burnés, sur-burnés...

 

Cette rondelle est une orgie de testostérone of steel, il paraît même que des hipsters ont essayé de se frotter contre l'album dans l'espoir d'avoir une barbe plus drue... sauf que la rondelle de Nanowar ne s'ouvre qu'aux plus durs des trues et aux plus trues des durs... C'est pas pour les traîne-patins qui connaissent même pas le titre du premier Manowar. Il vous faudra donc un gros bagage musical pour piger toutes les vannes, références, et hommages cachés dans les replis de cette pépite... Ce qu'il vous faut: une valoche assez grande pour contenir les baloches de Chuck Norris, Joey Demaio et Bernard Lavilliers réunis.

 

Un son en béton triple épaisseur et une exécution plus "pro", y a pas à tortiller du fion: ces titres recyclés, tricyclés vous feront exploser la braguette. On se marre autant que sur Into Gay Pride Ride, on prend un panard fantastique, on a tout ce que tu veux: l'immense steppe, un rapide coursier, des faucons à ton poing et le vent dans tes cheveux. Tout est parfait. Nanowar pisse le talent par tous les pores: on se marre, c'est ultra vaseux, cliché à s'en choper des crampes dans les biceps of steel, mais putain ils savent jouer ces guignols of power!!!

 

Pas besoin de vous faire un dessin: Nanowar Of Steel est grand. Et, à moins de s'être versé de l'imodium dans les oreilles, on ne peut qu'adhérer aux parties de ce groupe géni[t]al. On pourra peut-être regretter le côté "remplissage" qui vient porter ombrage à la fin de l'album... un aspect répétitif qu'on oublie vite à mesure qu'on se laisse pénétrer par ces 17 épopées turgescentes. Un disque tellement Metal qu'on finit par chier des briquettes d'aluminium... pensez au PQ en téflon.

 

Si t'es pas d'accord... bah c'est triste d'être con et con d'être triste. Mais je me demande ce que ça fait d'être un poseur comme toi... avec ton T-shirt de Re-LoadNanowar s'empare du Trône de Fer, il y pose sa pêche et tout le petit peuple du Royaume de Metallonia est heureux:

E – R – E !!!

 

J'abrège: parce que Lapin n'en peut plus de vous causer de cette fessée. A Knight At The Opera fait partie des meilleures sorties des six derniers mois. D'autant plus que le disque est accompagné d'un DVD bonux qui n'apporte pas grand'chose de couillonnant... un live: ouais, un bon son: ouais, une bonne image: ouais. De toute façon j'aime pas regarder un concert vautré sur mon canapé. 

Bref, bref... j'abrège ma tartine, CGlaume s'impatiente et commence à pisser partout.

 

Pendant des années, j'ai cru que le mieux dans la vie était d'écraser ses ennemis, de les voir mourir devant soi et d'entendre les lamentations de leurs femmes... finalement: c'est Nanowar of Steel.

 

Ma note: Metal / Metal ....It's what I crave, the louder the better, I'll turn in my grave… Tu connais pas? POSER!

 

A vous Lapin, à vous Cognac-Gay...

 

« De retour dans les studios de CoreAndCo, nous vous présentons nos excuses, chères téléspec-tentatrices, chers téléspec-mateurs, pour la projection impromptue qui, en toute fin de reportage, a maculé l’objectif de notre caméra d’une pellicule reptilo-séminale aussi épaisse qu’occultante.

 

Néanmoins on ne peut qu’être tentés d’accompagner notre envoyé (...en re-Commander) spécial sur place dans ses accès d’enthousiasme débridés tant – comme celui-ci nous le disait entre 2 divagations extatiques – A Knight At The Opera réveille en nous des instincts  nawakement mâles, ainsi que de furieuses envies Heavy Rectales. C’est qu’on se marre, on se braquemard même sur ce retour vers le futur du groupe qui, non content d’encouillifier ses vieilles compos, les enrichit de petits bonus truculents.

 

Du genre ?

 

Du genre Christopher Lee qui vient faire le mariole sur « True Metal Of Steel ».

Du genre « Poser » qui contient dorénavant un passage dubstep pour fêter les abysses untrves au fond desquels se vautrent désormais les Korneries de Jonathan Davis.

Du genre tu vas te prendre un coup de lance dans la cock de mailles si tu continues à être aussi tatillon et à douter de la true-itude des Nanitaliens !!!

 

Non mais.

 

Sur ce chers pédéstectateurs, nous allons rendre l’antenne, enfiler nos strings of steel et rejoindre le Cobra of Fire pour aller bouter les fans de metalcore en dehors des lecteurs CDs de nos jeunes têtes blondes. Sus (à) l’ennemi, mort à NRJ, et vive Mimie Mathy! Taïauuuuuuuuuut !!!! »

le 10/06/2014

2 COMMENTAIRES

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/06/2014 à 20:36:35

Hors de question d'écouter un truc pareil (quoique... les dédicaces à CONAN me tarabuste le gluant... Je rappelle au passage que ce qu'il y a de mieux dans la vie est "écraser ses ennemis, les voir mourir à ses pieds et entendre les lamentations de leurs femmes"). Cependant, la chro vaut son pesant de bonbons moitié caramel moitié LSD et encore moitié caramel derrière. Bravo les ga(ys).

cglaume

cglaume le 10/06/2014 à 22:47:05

C'est Cobra qu'a fait tout le boulot :P

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