Nashville Pussy - Let Them Eat Pussy

Chronique CD album

chronique Nashville Pussy - Let Them Eat Pussy

Ce n'est un secret pour personne que la bande de Blaine Cartwright et Ryuter Suys jouit d'une forte popularité dans notre pays et d'une solide base de fans.

Pour ceux qui ont toujours pensé que cela est dû au tour de poitrine de la guitariste et des différentes bassiste (miam Karen !), allez les voir en live et vous comprendrez que cette horde de rednecks survoltés envoie des boulets en rendant hommage au Motörhead des débuts et à la bande de Angus.

Après les avoir vu au Sylak Open Air cet été, il m'est paru intéressant, voir primordial de revenir sur la première sortie du groupe.

 

En 98, sort ainsi le premier méfait des Géorgiens (d'Atlanta) sous le signe du sex, fun and rock'n'roll et jamais plus le groupe n'enverra une telle décharge de foutre arrosée de whisky frelaté.

Si le style de Nashville Pussy peut se décrire maintenant comme du Hard Rock Southern et Bluesy, Let Them Pussy et sa pochette super classe transpire par tous les porcs.d'une énergie punk.

 

Chaque morceau de la plaque est en effet joué à la vitesses de la lumière dans les relents de sueur et de mauvaises bières. Comme un coup de santiags en pleines burnes, tous les morceaux sont trempés dans le goudron et les plumes, respirant une bêtise crasse assumée.

Vantant les mérites de la weed, de l'alcool, du cunni et de tout un tas d'autres pratiques de vie plus ou moins hygiéniques pour vivre vieux, Let Them Eat Pussy fera fuir n'importe quel lecteur de Rock'n' Folk, qui découvrira d'ailleurs le groupe sur le tard par snobisme à n'en pas douter.

 

Les cris de Blaine se gargarisant au sable du désert, les solos hystériques de sa femme Ruyter, la frappe mammouthesque de Jeremy (ressemblant désormais à un croisement entre un ours et un bûcheron canadien), et les lignes de basse primitives de Corey (actuelle femme du freak Duane Peters), tout concourt ici à faire cauchemarder les évangélistes, les mères de famille et les ligues de vertus.

Pourtant c'est oublié que les textes de Blaine sont pétris d'un humour ravageur à prendre au 42 ème degré. Humour qu'il conservera encore malgré le calme relatif des albums récents.

 

Après seulement deux années d'activité, Let Them Eat Pussy permettra à la Foufoune De Nashville de connaître un succès relatif en accouchant simplement d'un désormais classique du rock burné (ou nichonné, c'est selon).

Son successeur, High As Hell, bénéficiant du même line-up, enfoncera le gnou pour faire du rejeton de Blaine et de Ruyter, bien plus qu'un feu de grange allumé par un membre du KKK.

photo de Crom-Cruach
le 08/09/2013

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