Nashville Pussy - Up The Dosage

Chronique CD album

chronique Nashville Pussy - Up The Dosage

Sortez les tiags, la boutanche de Jack et la weed car La Chatte de Nashville est de retour, en noir.

Après le bon From Hell To Texas, pondu en 2009, Le couple Cartwright/Suys remet le couvert pour nous coller la banane.

Bye bye à la belle Karen à la basse pour cause de santé et bonjour à la petite Bonnie qui mouille le maillot en live comme une grande. Le grizzli Jeremy est bien sûr toujours derrière les fûts, complice éternel des deux géniteurs du groupe.

Un simple coup d’œil sur la pochette suffit à voir à quelle formation légendaire, elle rend hommage. Il s'agit évidemment de la bande à Angus, adulée par Ruyter.

Pourtant aucun mimétisme avec les Australiens, cela fait déjà bien longtemps que les Nashville Pussy possèdent leur propre style. Bien sûr, le punk rock bas du front des débuts est bien loin pour laisser la place à un féroce Hard Rock bluesy.

 

Désormais installé dans un genre sudiste jusqu'au bout des généreuses mamelles de sa guitariste, Nashville Pussy ne change pas d'un iota la recette gagnante de son précédent album.

Se succèdent ainsi les morceaux saturés de poussière et et les rides au volant d'un pick up nourri au whisky frelaté. La tracklist est d'ailleurs intelligemment élaborée pour qu’aucune sensation de répétition ne vienne troubler son écoute.

Les riffs rocks de bouseux sont ainsi encore bien présents, bercé par la voix inimitable de Blaine.

Harmonica ou clavier arrivent parfois en renfort pour enrichir des compos simples, courtes mais bigrement jouissives. Ryuter pousse même la chansonnette sur "Take It Easy" pour 47 secondes de fun évident.

Car le maître mot de cet album pourrait être : plaisir. Pas celui de l’onaniste se paluchant sur son manche pour se la jouer mais plutôt celui de la généreuse catin ouvrant les cuisses dans un pure élan philanthrope.

Vous trouvez cette comparaison lourdingue ? Oh ! On parle de Nashville Pussy là !! Pas d'un groupe d'intellos voulant changer la face/farce du monde.

Les Pussy eux seraient plutôt du côté de ceux qui brûlent leurs cartouches jusqu'à la dernière et fuck the rest, faisant de la règles des trois P (Pouffes, Pétard, Picole), un sacerdoce.

 

 Up The Dosage n'apporte rien, ne change rien, ne prône pas la révolution, ne défend pas l'écologie, mais par les tétons de Sainte Cécile de Rome, que c'est bon !

 

photo de Crom-Cruach
le 16/01/2014

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