None Of The Living Remain - Grim To The Brim

Chronique mp3 (34:13)

chronique None Of The Living Remain  - Grim To The Brim

Non le soleil de la Californie du sud ne produit pas que des émigrés clandestins ayant échappé à la Migra pour venir piquer le pain des bons Américains blancs.

Non cette mégalopole englobant L.A. et San Diego n'est pas seulement le royaume d'une souris à la voix crispante, d'un ex gouverneur réac qui se reprend pour un roi cimmérien quand il veut, ou de l'industrie la plus puante du cinéma mondiale avec les chinoiseries propagandistes de la RPC.

 

Cette région est en effet le berceau de déviants ne sortant qu'à la nuit tombée pour se repaître de sang de vierge en mini jupe de cuir et de sushis frais. Des lycanthropes ne se complaisant que dans le stupre sadomaso, les films d'horreur cryptiques ; prenant leur plaisir pervers devant des photos de Bruce Campbell ou un match des Raiders, en écoutant la discographie complète de Doom et des Misfits.

Les membres fondateurs de None Of The Living Remain décident en effet en 2009, année maudite entre toutes, de ramener les morts à la vie en pratiquant une musique impie, rejetée par Sainte Cécile de Rome elle-même.

Alors, après avoir dévorer leur premier batteur, ils recrutèrent un yôkai pour le remplacer, un démon venu du Pays du Soleil Levant, continuant ainsi à répandre la peste, les sept plaies d'Egypte et les papiers gras estampillés Taco Bell à travers le monde.

 

Tremblez pitoyables mortels car les puissants NOTLR pratiquent une mixture malsaine d'influences passablement déviantes. Un brouet infâme plus addictif que les marshmallows, plus corrosif qu'un vin de Savoie et surtout plus flippant qu'un album d'Hervé Vilard.

La base de cette fanfare vicieuse se trouve dans le ryhtme D-Beat le plus primitif, comme les premiers sacrifices de l'aube de l'humanité. L'agglomérat nauséabond constitué par le couple incestueux basse/guitare ne semble exister que pour nier la notion de musicalité et proposer des odes à Saint Discharge.

Et que dire des borborygmes barbares de la goule crachant son pus dans le micro ?

Rien, à part qu'il vaut mieux avoir ses rappels de vaccins à jour, surtout celui antitétanique (l'humanité entière) pour ne pas succomber dans les plus affreuses souffrance à leur écoute.

 

Pourtant, parfois même les monstres le plus infâmes peuvent faire preuve d'un embryon de mélancolie et de mélodie en évoquant la puissance du Gros Poulpe Soupe Au Lait ronflant dans sa turne de R'lyeh. Les Américains poussent même le vice délectable jusqu'à jurer par le nom sacré de Crom sur la Route Des Rois. Et je n'évoque même pas, mais en fait si, l'intro de l'album tiré du lubrique From Beyond de Stuart Gordon, ou la dédicace à Yoshihiro Nishimura, deux preuves supplémentaires du goût putride et parfait des gaziers.

 

Fils du Chaos, frères de la Dévastation et neveux de leur Oncle, les NOTLR semblent ainsi mués par la seule volonté de faire le mal (de tête) et d'étaler leur barbarie (de veaux). Très bon esprit donc.

 

Hail Gargamel ! Hail Azrael ! Hail NOTLR !!

photo de Crom-Cruach
le 13/11/2013

1 COMMENTAIRE

menaceruine

menaceruine le 28/11/2013 à 20:32:12

En tout cas bonne drive pour s'entrainer, merci de la découverte ,gratuit sur leur bandcamp en plus, mais c'est bizarre dans la tracklist sur votre site le cover de Transylvania Hunger n'est pas mentionné et si quelqu'un sait de quel film le sample de de la chanson Splatterpunk provient, ça m'intrigue...

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