Oozing Wound - retrash

Chronique CD album

chronique Oozing Wound - retrash

Tout commence par un larsen, tout ; et ce disque ne fait pas exception. Bizarrement c'est ni du grind ou associé, ni du doom ou autre colporteur de bruit. Cet excellent disque (découvert grâce à la presse) sort sur un label de noise parait-il (Thrill Jockey) ?

Après avoir survolé rapidement le site internet du label, je reconnais seulement 3 noms : KTL, Liturgy et Mike Scheidt dont j'ai pas écouté grand chose a part Yob/Middian, le reste c'est juste du écouté en coup de vent. En tout cas ce n'est pas sur ce label que je serais aller chercher ce type de disque.

 

Surtout qu'étant arachnophobe et ayant encore plus peur des mille-pattes (c'est phobique chez moi, j'en ai presque une peur panique, le genre de truc d'abord je me calme je trouve du courage une savate et cowabunga les yeux fermés) c'est donc vraiment pas la pochette qui m'aurait attiré pas plus que le label, comme quoi le bonheur tient à peu de choses.

 

Du bonheur metal-thrash noyé (enfin noyé comme Sem lors d'une montée des eaux en mer méditerranée) par une légère production noisy. La voix est un peu soufflée, bruité, et les guitares bénéficient du même traitement grâce au souffle d'une légère distortion en continu. Traitement sonore qui même avec ces riffs bien lourds ne laissent pas la sensation d'asphyxie ; c'est lourd sans être collant, dur sans être impénétrable, frondeur avec des passages détournés. Imaginez des riffs en pierre ponce tous chauds sortis du volcan qui gronde encore sa fureur. Ces éléments donnent vraiment une couleur originale au métal-thrash voivoidiens repassé par le fer Kylesa. Le mélange à lire peut paraître surprenant, mais à l'écoute les passages les plus stone et bourdonnants rappellent presque une trance punk-hardcore des marais de Savannah, et puis le chant est ici dans un style hardcore bien aigu, alors que les guitares sont à l'opposé avec leurs rythmiques tranchées dans le dur et le mécanique. La batterie est elle un mélange du punk-hardcore de Kylesa frondeur mais qui alterne avec des détentes et autres cavalcades que ne renierait pas un batteur elevé au metal pure souche.

 

La demi-heure que dure ce Oozing Wound passe sans s'en rendre compte tellement on se délecte du mélange thrash/punk-hardcore/noise-rock.

 

Achat ou pas achat : Achat malgré une affreuse pochette !

photo de Sepulturastaman
le 20/01/2014

1 COMMENTAIRE

GTOK? GTKO!

GTOK? GTKO! le 08/11/2016 à 11:49:23

salut !

on est super contents d'organiser le concert de Oozing Wound à Paris :)
ce sera le 19 novembre prochain !

toutes les infos par ici: https://www.facebook.com/events/358249724514379/

merci !

Antoine

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