Paradise Lost - Tragic Illusion 25

Chronique CD album (59:00)

chronique Paradise Lost - Tragic Illusion 25

Paradise Lost fête son quart de siècle et ça mérite une (petite) sortie entre amis. Un an après Tragic Idol marquant le retour du groupe à ses préoccupations plus doom, le quatuor d'Halifax (ou son label) avait à cœur de ne pas laisser les fans en reste.
Tragic Illusion 25 est, vous l'avez deviné, une compilation. Pas un monstrueux best of – triple cd- battant en brèche et en velours noir les deux décennies et demie passées,... non, non, juste une compil des familles !

 

C'est la période la plus actuelle, de 2007 à 2013 qui est passée en revue, le temps de 14 titres. En inédit, on retrouve le titre d'ouverture, « Loneliness Remains », un espèce de Doom old-school qui bénéficie (sic) d'un mix infâme, tant tout est écrasé au possible. Nan, ce n'est pas un lien internet, c'est bien le cd-presse de Century Media qui tourne. Inaudible.
En plage 2, on retrouve la reprise de Spear of Destiny, « Never take me back alive » présente sur Tragic Idol, on pense à Nickelback... L'opus 2012, à nouveau mis en évidence le temps de l'excellent «Ending through changes ».

« The Last fallen saviour » est à l'origine un 45t sorti en 2012, rapide, carré, et foutrement Heavy. Une belle pièce. Ensuite place à l'opéra ou presque ! Les deux titres qui s'enchaînent, issus de Faith Divide us – Death unite us sont réarrangés avec l'orchestre de Prague. À l'origine «Last regret » et le titre éponyme sont disponibles sur la version limitée de l'album de 2009. Tout comme le flamboyant « Cardinal Zero » qui suit la lecture. Nick Holmes y est vraiment menaçant et à son affaire.

 

Pour suivre, ce n'est pas moins de 4 titres du très réussi In Requiem de 2007. Du temps, où Paradise Lost aimait s'acoquiner avec Rhys Fulber de Front Line Assembly. Cold Gothik Metal Indeed ! On note le touchant « Godless », instrumental qui pourrait figurer dans un reboot de Requiem for a dream. Ce titre figure dans la version boîtier vinyle de la sortie d'In Requiem.
Collaboration perspicace et échangiste avec Fulber qui avait vu les anglais s'enticher de « Missing » la scie nineties d'Everything but the girl... Pour un résultat fidèle aux deux univers croisés.

Les deux derniers titres « Gothik » et «Our saviour »sont des relectures 2013, pour ces classiques du groupe.

 

Sans être dénué de charme ou d'intérêt, cette compilation est peu chiche pour un groupe d'une telle longévité. Les collectionneurs vont l'acheter sans se soucier, mais pour qui aimerait découvrir le combo ou voir où ils en sont dans leur parcours, la déception risque de poindre.

 

 

photo de Eric D-Toorop
le 11/02/2014

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