Scalping Screen - Twelve out of chamber

Scalping screen torche son album de 12 titres en 28 minutes. Ce n'est pas du grind mou, c'est du punk hardcore speedé.

Blindé de testostérone, cet album n'a pas une chanson qui dure plus de 3 minutes. Pas besoin de se presser avec du blast et pas besoin d'être lourd avec des mosh-part, la parade est bien plus simple mais bigrement efficace.

Suffit de faire du hardcore...plus vite. Un peu thrash (petit côté Hatebreed pour le coup) sur les bords, avec un esprit punk et des touches métal (comme si Napalm Death s'était mis au Hardcore).

L'idée est d'être un rouleur compresseur, mais de le faire vite. Ce punk-hardcore a beau défoncer il souffre tout de même d'un gros défaut : les chansons sont presque interchangeables.

Il y a 12 titres, mais c'est comme s'il y en avait 6. Je précise pour  les nuls en maths  : l'impression d'entendre 2 fois la même chose.

Mais comme cela n'occupe que 28 minutes de notre tristes vies, ça passe comme une lettre à la Poste (même plus vite) et ça rebooste.

Merci donc au chanteur qui y met toute sa hargne du début à la fin, au batteur qui va bien vite et qui tape lourdement, aux guitares qui font saigner les oreilles et à la basse bien groovy.

Le genre d'album qu'on finit gonflé de haine, de colère. On rentre si facilement dedans que l'on marche dans la rue tête haute, le torse bombé, fier comme un coq, sûr que l'on est baraqué et que le Monde est une immense fosse pour KFD (kung-fu dancing) remplies de têtes à claques.

Ne pas expérimenter dans le métro du coup.

Tookie

le 28/12/2012