Sepultura - Dante XXI

Chronique CD album (39:03)

chronique Sepultura - Dante XXI

Le voici donc, le tant attendu et grandiloquant Dante XXI. A la sortie d´ un cd de Sepultura j´arrive très souvent à faire pipi debout sans les mains (j´avoue avoir dû nettoyer mes savates pour "against"). Ce nouvel album est donc composé de trois parties comme naguère La divine comédie de Dante dont paraît-il il en est inspiré.

 

Première partie du voyage, l´Enfer ; ça commence par une intro, mouais bof ils en on fait des plus inspirées ; suit "Dark wood of error", morceau pas mal à part la fin où ils coupent net (genre voilà on n'a plus d´idées alors on l´arrête). Vient le déjà connu "convected in life", très bon morceau, riffs agressifs et batterie magistrale (quand je parle de Monsieur Igor Cavalera, je ne suis absolument plus objectif). Le reste de l´enfer est dans le même style sauf "city of dis" , mieux construit et plus arrangé. "False" à le droit à l´apparition de cordes et de cuivres (cor de chasse) posés plus comme des samples que de véritable instruments intégrés au groupe ; mais surtout ce morceau a le droit à un solo qui pourrait provenir des chutes du chaos A.D. "Fighting" donne dans le lourd hard-core mid tempo (qui sied bien à la voix de Predator qui se bonnifie vraiment avec le temps) et un jeu de batterie écrasant, les voix parlées renforce encore cet aspect.

 

Après l´enfer c´est le purgatoire, lieu où l´on ne connaît pas son devenir : bah après une intro piqué à Apocalyptica (Andreas Kisser a bien retenu les leçons enseignées par ce trio), intro toute en tension, on ne sait jamais quand cela va partir. Ca part un peu plus loin (44 seconde pour être précis) ; dans un morceau trop mou pour que le contraste des cordes soit réellement efficace. Par contre le cor de chasse tient bien en place. Le reste du purgatoire est composé de morceaux classiques pour ce line up de Sepultura avec cependant des break, arrangements et riffs bien mieux réussis que sur le "roorback", et surtout l´ajout d´instruments à vent et des cordes. "Buried words" : guitare thrash (un petit peu), basse bourdonnante, gros break renforcé encore par le cor, et solo de Kisser térrible. "Nuclear seven" est un morceau bourré d´identité ; Dereck Green amène son passé de coreux en utilisant un chant à la fois chanté-parlé-slammé très réussi, rythme simple, lead guitare impéccable, solo qui ne l´est pas moins ; jeu de batterie subtil et toujours un cor de chasse. "Reapeating the horror" : mouais bof on dirait du "roorback" en plus bourdonnant et efficace. "Crown and matter" est percutant, presque punk.

 

Le paradis mouais bof, préfère rester au purgatoire. Intro inutile et morceaux qui aurait très bien pu être mis en piste cachée, cependant il est joli. Pis encore quand on voit la fraise de Béatrice autant rester au purgatoire.

 

Cet album oscille donc entre le bon : convected in life, fasle, buried words, nuclear seven, et crown and matter qui sortent du lot surtout grace à l´ ajout des cordes et des cuivres, dans ce cas-ci les morceaux sont très bien construits et subtils, ça fait plaisir de voir Sepultura re-composer d´aussi bons morceaux et d'aussi solos ; et le moyen, comme le reste de l'album "roorback" en mieux. Une chose de sûre cet album n´est absolument pas lassant comme leur précédent, il possède une âme propre auquel l´artwork contribue énormément (certes il est bizarre mais il possède une certaine classe surtout en digipack cartonné). A mon avis cet album ne demande qu´ à vieillir.

photo de Sepulturastaman
le 03/04/2006

1 COMMENTAIRE

Jull

Jull le 13/09/2014 à 23:12:16

je me le suis re-ecoute hier... eh bien je ne me souvenais pas que ca envoyait du lourd comme ca!. Ca fait plaisir...

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