Sidilarsen - Dancefloor Bastards

Chronique CD album

chronique Sidilarsen - Dancefloor Bastards

Mais pourquoi j'ai accepté la chro du dernier Sidilarsen ?

Pas que je sois viscéralement opposé à ce groupe, mais en une décennie (depuis que j'ai lâché le groupe), mes goûts musicaux ont évolué.

Vers le pire... me dit souvent ma chérie.

Avant, j'écoutais de la musique en toute liberté, à part plein de trucs tout de même, évidemment, comme Inside Conflict. Inside Conflict n'est pas bon pour l'harmonie du couple, non.

C'était l' Age D'Or, la félicité, l'osmose. Maintenant, je suis la plupart du temps réduit à cet objet d'esclavage moderne : le casque audio. The Dark Ages quoi. Peur, ténèbres, peste bubonique, vacarme, sang et larmes. Je déconne.

Du coup, là, je vais me mettre en mode « total objectivité » en évitant le « c'est nul, ça bourrine pas sa race de sa grand-mère ».

 

La plaque commence pépère. Avec un titre rock un peu calibré.

C'est nul, ça bourrine pas sa race de sa grand-mère. Mince, les habitudes ont la peau dure.

On retrouve pourtant ce qui rebute ou séduit chez Sidilarsen depuis leur début. Des textes un poil politisés et qui peuvent paraître naïfs sur une grosse patouille de fusion Electro Rock Metal. Un mélange qui trouve clairement son impact en live, moins en studio.

En effet, Dancefloors Bastards expose un son très propret surtout concernant le traitement des guitares. Un bon point pour certains, un manque de vie, pour moi.

Pourtant la plaque comporte un petit lot de bombinettes comme "Frapper La Terre", groovy pour le coup. "Guerre A Vendre" booste bien aussi de façon fugace tendu par un bon texte et un duo vocal efficace. "Wall Of Shame" séduit comme une bonne fusion oldschool, poussant à sautiller de partout. "Méditerranée Damnée" affiche aussi des lyrics bien sentis.

 

Mais d'autres plages plombent par contre gravement l'impact de l'album. "Go Fast" est d'une telle facilité pour un groupe ayant cette expérience que ça en devient rageant. La balade "Le Jour Médian", aux chœurs et au beat mollasses est une horreur limite traumatisante.

Cependant là où le groupe demeure encore très crédible c'est dans l'art de mêler l'organique et le synthétique, exercice toujours difficile.

 

Ce Dancefloors Bastards possède donc d'évidentes qualités mais se montre frileux pour nous décoller la pulpe du fond. Ou alors c'est l'âge, elle attache plus.

photo de Crom-Cruach
le 30/06/2016

2 COMMENTAIRES

La plaque

La plaque le 03/07/2019 à 15:12:38

Euh comment dire: je ne suis pas un partisan du français à tout va mais je pense que tu n' a rien pigé mec.
Une telle symbiose entre textes de qualité et musique efficace
D'ailleurs, j' aimerais bien te" plaquer " ta mère un de ces quatre pauvre blair

Seisachtheion

Seisachtheion le 03/07/2019 à 15:29:33

Cé ki ui ???
Pouquoi il dégomme de la sorte notre Crom ?

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