Structures - Divided by

Chronique CD album

chronique Structures - Divided by

On peut dire que les petits génies de Toronto n’ont pas chômé. Après la sortie de leur EP Departures en 2010, je leur promettais un avenir des plus radieux. La claque que m’avait foutue cette galette était d’autant plus douloureuse que leur moyenne d’âge tournait autour de 20 ans… Ce qui était difficilement concevable compte tenu du niveau de composition atteint.

Le plus difficile restait donc à venir avec le cap du premier album, censé dépasser les sphères du simple buzz.

 

C’est donc déjà le 24 octobre 2011 qu’est sorti Divided by, effort qui risquera d’en choquer plus d’un puisque le groupe a décidé de pousser son délire math-brutal-djent encore plus loin, mais aussi d’incorporer de nouveaux éléments pour le moins surprenant.

Les riffs bien déstructurés butent toujours autant, certains plans pourraient faire penser à l’enfant de The Dillinger escape plan et After the burial. On ne va jamais chercher dans la simplicité, mais on garde toujours l’efficacité doublée d’une bonne petite dose de technique.

Le groupe cède (forcément) à la mode de l’accordage très bas (qui ne leur convient pas au mieux en live au passage), mais il faut avouer que la lourdeur leur va si bien. J’avouerais cependant que le côté brutal du son est un peu too much et peut nuire à certains passages. Le jeu complémentaire des gratteux peut en effet parfois en pâtir.

Les rythmiques sont toujours aussi monstrueuses, aussi bien les mosh-parts de bucherons (master’s musical « découpage au poil de cul » en prime), que les riffs messhugesques des tueurs de la 6 cordes, voire des envolées punk-rock lors de certains refrains…

 

C’est donc la véritable nouveauté pour ce Divided by, l’apparition de chant clair (OMG) sur pas mal de titres. On part dans des envolées punk californien ou dans des refrains plus « rock » qui contrastent énormément avec le math/djent brutal des Canadiens. Ce côté très légèrement mielleux pourrait choquer, mais je préfère saluer la démarche des musiciens qui se sont lancés droit dedans. Certaines mélodies tombent vraiment bien et caressent gentiment les tympans (« In pursuit off »). Vous comprendrez donc que je reçoive cette nouveauté avec positivisme.

A noter les feats sympas de Alex ex-Despised Icon, et Kevin d'Ion dissonance, et le très dispensable et odieux Frankie Palmeri de Emmure (vous valez 100 fois mieux que ça les gars).

 

Une belle démonstration une fois de plus pour le quintet de Toronto qui signe là un bel effort et qui a eu les ******** de vraiment nous surprendre. Certains pourraient y être réticents, mais cet album a vraiment du bon et confirme le potentiel de Structures.

photo de Kurton
le 10/02/2012

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