The ascent of Everest - How lonely sits the city (réédition)

Chronique CD album

chronique The ascent of Everest - How lonely sits the city (réédition)
L'appréhension de cet album de The ascent of Everest est à l'image du nom du groupe. Les premières écoutes semblent difficilement surmontables, troublantes : des instants de bonheur mêlés à de la frustration.
Puis finalement les oreilles laissent se décanter les morceaux.
Si l'écoute de cet album est complexe, sa chronique l'est tout autant...
Car une fois passée l'étape du premier morceau, tout semble clair, "Alas! Alas! The breath of life!" est somptueux. Bien que durant 12 minutes, il nous berce, explose,liquéfie, dématérialise...
Pourtant la suite sera plus difficile à apprécier. Les titres sont parfois trop lourds, "Molotov" dure 10 min alors qu'il n'est au final qu'une association de 2 morceaux de 5. Leurs qualités n'en sont pas moins présentes, mais leur écoute n'est pas facilitée (y compris pour des habitués).
Le "chant" est un élément inutile qui gâche une certaine constance émotive, d'autres morceaux sont en deçà de l'éclat de l'ouverture : A Threnody (For the Victims of November Second) ou le début et la fin de "If I could move mountains" (titre décomposé en trois temps).

Mais le pouvoir de la musique des américains réside dans des montées à la Sigur Ros / Mogwai, des aspects de Esmerine et donc inévitablement At the silver Mt Zion ou Godpseed you Black emperor. Pas particulièrement inventive, inégalement écrite, la musique de The ascent of Everest offre des moments épiques, intenses.
Et finalement, le titre "As the City Burned, We Trembled for We Saw the Makings of Its Undoings in Our Own Hearts" symbolise bien cet album : musicalement tout d'abord, mais aussi littéralement, long, souffrant, mais laissant se dégager une certaine beauté...
A découvrir attentivement pour au moins se faire une idée...
photo de Tookie
le 14/03/2009

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