The Blank Vrs - The Idiots and the Envious

Chronique CD album (22:58)

chronique The Blank Vrs - The Idiots and the Envious

(Depuis le temps qu'il nous saoule avec ces vieux machins que plus personne connaît – parlez de références, vous- fallait que ça arrive! Note de la rédac)

 

Il fallait que ça arrive un jour...savez, quand je vous dis que mes préférences musicales vont de Einstürzende Neubauten à Abba. Faut bien le justifier ! 300 et quelques chroniques plus tard (pas toutes ici, je vous rassure), le grand jour est arrivé. J'ai en ma possession, l'album qui concrétise mon affirmation, tout droit venu de Berlin et façonné par les mains et l'esprit d'un suédois ! - avec des moments industriels au sens premier du terme et de la mélodie. Tout ça, le jour de mon annif, elle est pas belle la vie !
Comment, vous vous en foutez de ma vie... m'en fiche, je ne vous aime pas, et toi non plus d'ailleurs (réponse automatique en mode gothique, remember 1989).

 

The Blank Vrs est le projet d'un seul homme Kalle Fagerberg, un suédois installé à Berlin, qui délivre des albums très inspirés – j'y reviens- depuis 2010. The Idiots and the Envious est son troisième opus, peut-être une bonne raison pour faire connaissance, vu qu'il est installé dans son truc.

Dès les premières notes, c'est un univers (parlez d'un truc !) qui s'ouvre à nous, et la voix vient renforcer cette impression connue. The Idiots and The Envious est le genre d'album marqué à vif par les fantômes du passé. Pas un son, pas une note n'échappe à l'Histoire et tout ça sonne, au fil des écoutes, terriblement personnel, c'est là qu'est le tour de force.
Il eut été si facile de sombrer dans le plagiat facile des familles. Si c'était le cas, le mec vendrait des albums à la pelle, en tête de gondole à côté de Kavinsky. Mais ces années 80 à lui, ce sont davantage Coil, Depeche Mode ou Joy Divison que Outrun et San ku kaï.

 

Ce qui donne du corps à ces 7 titres, c'est le traitement chiche de l'enregistrement. Une production maison, Lo-Fi dans le bon sens du terme, peu de moyens et un maximum de richesses. Les guitares n'ont pas besoin de distorsion à outrance, probablement une pédale space echo et quelques flangers ; tout au plus, quelques claviers, une basse minimaliste, quelques percussions et cette voix... celle d'un Ian Curtis jeune, oui parce que même si le mancunien est mort à 23 ans, il chantait quand même comme si il en avait 48. Ici, le timbre est tout aussi grave mais plus fluet, enfantin parfois comme sur le très réussi « Mua Muah », et envoûtante lorsque on y perçoit la colère, l'irritation.

Imaginez la rencontre, un dimanche pluvieux où l'on croise, le défunt John Balance (Coil) et son pote Sleazy, Marc Almond, Chris and Cosey, Monte Cazazza et... Lou Barlow qui discutent musique autour de 3 ou 4 albums marquants parmi lesquels on trouve le Piper at the Gates of Dawn de Pink Floyd.



Amis de Metal, tu peux revenir, j'ai fini.

ndla: J'aime encore bien le Kavinsky
 

photo de Eric D-Toorop
le 01/02/2014

3 COMMENTAIRES

SNAKE

SNAKE le 01/02/2014 à 16:53:46

Pas mal du tout cet album!

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 01/02/2014 à 19:21:37

Infidèle !!! Mécréant !!! Vaudois !!! Tu fais des chros ailleurs vile faquin !!

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 02/02/2014 à 12:32:17

oué oué ^^

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