Thought Reform - Endgame

Chronique Maxi-cd / EP

chronique Thought Reform - Endgame

Parfois certains groupes en ont tellement rien à secouer de la notoriété que même avec l'aide de Big Brother, Internet donc, il est quasi impossible de savoir plus que quelques bribes sur ces formations.

Une photo ? Nada. Un line-up ? Fuck Up. Une disco ? Ouais, okay un Ep et un split, pour le passé des gaziers vous repasserez.

Et croyez moi que quand je cherche un truc, je le trouve.

Exemple, le dernière fois que j'ai perdu mon porte clef - décapsuleur en forme de museau d'orignal, et bien, en cherchant dans ma bouillotte faite en tripes de... pardon, je m'égare.

Heureusement, il y a toujours un moyen de contacter le groupe pour demander quelques détails.

 

Il est impossible que les membres de Thought Reform n'aient pas officié par le passé dans un quelconque combo de Crust/Hardcore. Un chose est sûre, ils viennent de Preston, made in Great Britain, la patrie historique du D-Beat et de groupes légendaire comme Discharge et Doom. Merci d'aller voir ailleurs si ces deux groupes ne vous disent rien, je fais déjà des efforts pour rester poli.

 

Il n'est pas réaliste en effet de croire (mais qu'est-ce que la réalité en définitive ?) que Thought Reform est une création spontanée d'un amas décérébré de boutonneux ayant loupé ses études et décidant un beau jour de faire du crossover de tarés pour pécho des gonzesses sur la plage.

 

Premièrement, car faire du Crust permet de pécho des gonzesses certes, ou une forme de vie approximativement proche, mais encore faut-il ne pas être trop regardant sur la date de péremption. Après, vous avez toujours le choix dans la date me diront les contre péteurs mais mieux vaut mettre des gants, toutefois.

Deuxièmement, Thought Reform, avec son premier Ep, Endagme, envoie des moellons phénoménaux, des bises au marteau piqueur, des frappes précises et vicieuses de tongs en pleine burne dispensées par un Jet Li en mode « c'était mieux à Pékin», des salutations à la barre à mine, des happy birthday à la sous-munition, des Bar Mitsva chez le Hamas, des....

 

Endagme débute le carnage avec "Death Throes" et ses sirènes d'usage annonçant une attaque bactério-nucléaire en provenance de la planète Zorg. Le niveau d'agression et de précision est tellement élevé que votre serviteur s'en est retrouvé tout chose, genre sous le charme, le zizi tout dur.

Passons sur le son un peu crade de la production et concentrons-nous sur ce qui fait le charme de ce Ep. Des compos mêlant le Metal le plus dévastateur et le Punk le plus... punk.

Le chant est juste prodigieux par son groove HxC, saturé d'une agression viscérale. Et quand on pense que le prochain break va calmer un peu le jeu, manque de bol c'est juste pour rajouter une couche de gravier et de sel sur les doigts d'un lépreux.

Et ce n'est pas l'intro vaguement New Age de 10 secondes du morceau titre qui va contrecarrer la soif de sang des Anglais.

Certains y verront des accents Death, d'autres Thrash, les moins civilisés des pointes de Grind, les hors-sujets, des élans post-trucs. Bon, eux, seront lapidés.

 

Moi j'y vois juste la substantifique moelle d'une musique de baisés de la vie destinée aux gens de bien qui aiment se faire du mal.

 

 

 

photo de Crom-Cruach
le 18/07/2013

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