Watertank - Sleepwalk

Chronique Vinyle 12" (41:33)

chronique Watertank - Sleepwalk

Les Watertank ne sont pas pressés. Je me souviens encore écouter leur démo en 2004, puis avoir totalement oublié le groupe. Ce n'est qu'en 2009 qu'est sorti Fairy crimes, le EP annonçant leur retour, et donc en 2013 que débarque ce Sleepwalk chez Solar Flare records, en vinyle 12".

 

Changements de line-up, changement d'orientation musicale, le groupe s'est essayé à plusieurs choses avant de repartir vers un mélange de metal, ou alors du rock bien heavy, asaisonné de mélodies bien ficelées et accessibles. Mis à part Torche, à qui tout le monde les compare (et à raison), je n'ai pas écouté ce genre de musique depuis pas mal de temps, et le démarrage est plutôt agréable.

 

Ce chant mélodique, il cartonne d'ailleurs dès le départ avec "giant heads" : on accroche directement à cette voix bien mixée avec juste ce qu'il faut comme effets, et "pro cook" pourrait être LE single de l'album ; il passerait même certainement en boucle si le disque était sorti... Durant les 90's. Quand le rock passait à la radio, m'voyez ? Quand on mangeait en écoutant Fun Radio (oui oui, vous avez bien lu), où on pouvait entendre en pleine journée Deftones, Bush, RATM, Skunk Anansie, LiveFoo fighters, Stilskin, Les Doors, Metallica, Nada surf, SoundgardenThe Offspring, Weezer... Mais je m'égare désolé, ça m'amusait juste de repenser à cette époque révolue [mode vieux con OFF].

 

Bref, Le problème avec ce Sleepwalk, c'est qu'avec "Where It All Begins", qui démarre l'album (et qui m'a étrangement fait penser à du Alice in chains), et les 2 titres suivants dont je viens de vous parler, il faut sacrément assurer derrière pour avoir un album complet bon jusqu'à la fin. C'est là que ça se corse : jusqu'à "Sharp Beaks Strike Back", excellent morceau avec des rifs de gratte qui restent en tête toute la journée et une fin ultra mélodique que l'on chante à tue tête, on a pour le reste des titres plus classiques. C'est passe-partout, c'est agréable, mais sans vraiment nous exciter, hormis "Off the radar" avec ses riffs béton et sa voix doublée sur la fin, et le très nerveux "Fear over the city".

 

Les riffs font penser à Helmet, et en tant que fan de la première époque (soit jusqu'à Aftertaste), on a envie de croire que le groupe puisse nous balancer des titres aussi bons que "Pure" ou encore "Driving nowhere", mais ce ne sera jamais le cas. Enfin soyons honnêtes, ce disque est tout de même largement au dessus des niaiseries metal que peuvent sortir les ricains par containers entiers, le chanteur assure et certaines pistes sont vraiment très bonnes : un EP avec "Where it all begins",  "Giant heads", "pro cook", "Fear over the city", "Off the radar" et "Sharps beaks strike back" aurait été tout simplement excellent.

photo de Pidji
le 26/09/2013

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