We Are Idols - Powerless

Chronique CD album (31:08)

chronique We Are Idols - Powerless

L’usure de l’humanité qui la pousse irrémédiablement à sa perte repose sur la redite. Certes, le confort d’un environnement connu, a des vertus réparatrices et il nous guide dans notre chemin et développe notre savoir-faire. Comment explique-t-on qu’une énorme majorité de nos semblables est si rétive au changement.

La minorité inconfortablement installée, serait donc  détentrice de l’esprit d’ouverture, pire du bon goût, s’évertuant à s’ébrouer tout azimut, au grand dam des conservateurs qui, pourtant, font bien les choses. Il en va de la musique comme de tout autre segment de la vie. Essayez pour voir.

N’empêche, j’aime le confort, j’aime une certaine sécurité que constitue un planning attractif et je ne me sens pas obtus pour le coup dans mes choix.

 

Une réponse possible repose peut-être dans cet album, archi-convenu qui sort en 2011, mais cela aurait pu être 1995 ou 2002, aucune importance. Une plaque de Hardcore pareille aux 10 000 autres sorties de cette année-là. Oui, la voix, si fausse, apporte une personnalité propre et quelques plans estampillés Heavy donne le ton nécessaire pour le plaisir immédiat. La banane !

J’y reviens à cet album pour la quatrième fois et je découvre toujours un riff qui m’a échappé, une intro bien sentie et pour le reste, je ne l’entends plus. We are Idols (palme d’or du meilleur nom pour un groupe) nous la jouent sans surprises mais avec beaucoup d’aplomb. La subtilité présente mais bien caché, comme un riff piqué chez les Stooges époque The Weirdness (quoi ça ?) ou un autre chopé chez Alan Parsons Project (le final de « Guilt ») ou tout autre groupe qui a rempli les pistes de la bande originale de Miami Vice (la série, pas le film) ; paye la tranche de gras nécessaire qui nous permets d’avaler le tout.

 

Il n’y a, sans doute, rien de particulier à penser de la musique des polonais qui pour leur deuxième long format nous la joue efficace. Rien de particulier, sinon un plaisir furtif que l’on redécouvrira quelques années plus tard.

photo de Eric D-Toorop
le 12/10/2012

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