Wormrot - Dirge

Chronique CD album (18:10)

chronique Wormrot - Dirge

Les voies du Grind Core sont impénétrables. Wormrot, groupe aussi peu original que sympathique est inondé des lumières de la notoriété depuis une pincée d'années...  sans que l'on sache vraiment pourquoi... Des formations de Grind Core de cet acabit, il en existe des légions et toutes ne sont pas auréolées de gloire comme ces Singapouriens... Bref, vous tâcherez de me trouver une explication à tout ça, moi, j'vais vous causer de la nouvelle tartine de ces joyeux loufoques.

 

Rien de neuf, mais alors rien de rien! La musique de Wormrot reste tranquillement vissée dans les préceptes du Grind Core classique et bourru, elle n'a jamais brillé de par son originalité mais elle vous éblouira de par son efficacité. Ce Dirge asperge tout ce qui bouge d'une grosse giclure de furie compacte et massive, du Grind Core nerveux très proche des monuments incontournables du genre. Blockheads, Phobia, Retaliation... tous ces noms vous donnent la bave aux lèvres? Bon, bah essuyez-vous et chopez ce Dirge, et vous serez aux anges - foi de Cobra Commander! Tout y est: la rage, la hargne et un groove à s'en fendiller les cervicales. Une prod en béton triple épaisseur moltonel, un p'tit feeling Crusty omniprésent et toute la panoplie complète du groupe de Grind Core qui en a dans le futal.

 

Rien de neuf, que du bon. En s'esquintant les oreilles pour dénicher un truc croustichoc à raconter on pourra trouver que Wormrot a très légèrement augmenté la dose de Death Metal dans sa recette... mais franchement, pas de quoi s'affoler... On songera un peu aux plus récents Mastic Scum. Pas besoin d'épiloguer Wormrot reste une valeur sûre en matière de Grind Core. 18 minutes d'un bonheur simple et direct.

 

Du 100% bio! Rustique et gouleyant!

photo de Cobra Commander
le 21/10/2011

1 COMMENTAIRE

Nekobibu

Nekobibu le 22/10/2011 à 12:47:19

L'avantage avec ce type d'albums, c'est qu'on peut les écouter trois fois d'affilée sans se prendre la tête... pas comme le dernier Brutal Truth, n'est-ce pas, mon p'tit serpent ? ;)

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