Young And In The Way - When Life Comes To Death

Chronique CD album (46:28)

chronique Young And In The Way - When Life Comes To Death

Diantre, je devrais gagner de l'oseille dans des rassemblements de voyants moi. Mais je n'ai pas la fibre d'un escroc.

 

Ben oui, lors de ma conclusion de la chronique du précédent album de YAITW, I Am Not What I Am, j'avais bien signifié que les Américains névrosés devaient être surveillés à la jumelle, pas de trop près donc, car plutôt dangereux.

 

When Life Comes To Death vient donc corroborer ma théorie. La pochette de la plaque évite toute équivoque : ici on cause boucherie sonore, massacre des feuilles de choux et taillage de tout un tas de formations se la jouant vendeuses, dans le créneau violent/malsain/gluant.

 

Ne reniant pas leur Blackened Crust d'origine, YAITW en rajoute pourtant une dose et va coller des prunes bien salées à beaucoup de monde. L'aspect BM s'est ainsi renforcé sur cette galette, par rapport à la précédente, ajoutant une couche d'atmosphère bien épaisse à l'ensemble.

 

En premier lieux, les Beumeux seront donc concernés par la mise à l'amende. Ils peuvent, de suite, changer de teinte fétiche et choisir le jaune citron car YAITW est plus caustique que n'importe quelle formation de pandas polonais née dans une ancienne mine de charbon sous la dictature russe. Pas l'actuelle, l'ancienne.

Ainsi, le chant à gorge broyée/arrachée permettra à un kikoo lol comme Erik Danielsson, en pleines illuminations sataniques de Prisu, d'aller cuisiner des recettes vegans, au lieu de nous les briser, à chasser comme un membre de la Mesnie Hellequin.

Je n'aime pas la chasse, c'est pour les cons.

 

Musicalement, c'est peu ou proue la même punition. A la fois brutales et directes, les compos des Américains savent se tordre, également, en de méchantes circonvolutions squameuses à mi chemin entre l'orgasme du nécrophile et la mort de l’hédoniste. Parfois, ça rampe le long de l'échine à vous glacer les sangs pour mieux vous briser la nuque en un break de barge. Parfois ça ne fait qu'écraser les crânes façon Panzer mais un Panzer ne faisant pas de différence entre les uniformes et aplatissant sans pitié la veuve et l'orphelin. Quand ça craque sous la chenillette, c'est plutôt chouette.

Et ne serait-ce pas des réminiscences celticfrostiennes qui se distiguent sur "We Are Nothing" ? Dites- moi.

 

En second lieu, le Crusty rasera les murs également, l’œil méfiant. When Life Comes To Death, bien que possédant une production puissante, respire la crasse du caniveau, de celle qui ne part pas après dix-huit douches car elle contamine même la moelle des plus pures. La plaque distribue donc les coups de boots cloutées comme les meilleurs gangs de punks fans de Jason chez Besson, la crétinerie machiste en moins.

 

Ayant été en pleine lecture du dernier bouquin de Grangé lors de l'écriture de cette chronique, j'en ai trouvé une bande son adéquate. Sauf que YAITW ne manie pas un mignon petit kaïken mais un putain de poignard chouravé à Rambo.

photo de Crom-Cruach
le 12/06/2014

2 COMMENTAIRES

Matt666

Matt666 le 13/06/2014 à 10:54:56

J'avais découvert YAITW en même temps que Withdrawal avec leur split commun, et à l'époque j'avais préféré Withdrawal, de peu certes, mais surtout du fait de mon coté HxC 90's.. Par contre cet album dont tu parles est vraiment pas mal du tout ! Z'ont pas mal changé de syle, moins extrême je trouve, et surtout plus "clair" (ah aha). Un gros coté Satyricon punkisé, ça fait du bien ! ^^

daminoux

daminoux le 13/06/2014 à 13:36:34

que dire.... bah c'est un peu l'album que j'attend le plus cette année aprés un split avec Withdrawal qui joué beaucoup du coté obscur du black métal, un "V. Eternal Depression" qui montrait un coté presque postcore sur le long morceau The Gathering. voila enfin le nouveau YAITW pour les intimes. avec cette album il trouve leurs propre indentité entre crust sale et poisseux et le black métal anbiant (AYR se faist sentir quand mème).... je conseil fortement leur petit copain du collectif AC//13 Votnut, AYR et WORSEN

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