Enola - Interview du 13/04/2014

Enola (interview)
 

Avec ce EP vous « officialisez » les arrivées de Mitch à la basse, de Jay à la gratte et de Thomas au chant. Ça ressemble à un nouveau départ non  ?

 

Tout à fait, on a trouvé un second souffle. Lorsqu’Alix et Vincent sont partis (chant et basse), nous savions que l’avenir du groupe était compromis. S’ensuivit le départ de Matthieu qui a bien failli nous être fatal. Mais finalement, l’arrivée de Thomas (chant) nous a permis de retrouver une bonne dose de motivation, sa voix collait parfaitement à ce que nous voulions retranscrire. Mitch (Basse) et Jay (guitares live) ont suivit rapidement, et nous revoilaaaaaaaaaaaaa ! Youpi !

 

À t’il été compliqué de rencontrer de nouvelles personnes pour faire partie du groupe ?

 

Trouver un musicien ce n'est pas si compliqué, sur Toulouse tu as toujours un pote d’un pote qui fait de la musique... Par contre humainement trouver quelqu'un avec qui ça colle et qui veut aller dans la même direction, ça l'est un poil plus ! On a eu du mal a y croire vu que 3 personnes sur 5 changeaient mais finalement on a fini par trouver la bonne équipe avec une bonne cohésion.

 

Dans quelle humeur a été enregistré The Light Fröm Below, et êtes-vous satisfaits du résultat ? Un enregistrement comme la récompense d’années de galères ?

 

L’humeur ? Je dirais laborieuse, mais bonne ! L’enregistrement a été étalé sur une longue période, ce qui n’est malheureusement pas la meilleure solution, ceci à cause des disponibilités de chacun. Et sinon, ouais, on est globalement satisfait du résultat. Au niveau du rendu, Jay a bien bossé et a réussi à faire quelque chose qui nous correspond. Après, y’a toujours deux ou trois trucs qu’on aurait voulu changer, mais on fera différemment la prochaine fois !

 

D’ailleurs, comment est-ce que ça se passe quand on choisi d’enregistrer un album. Vous avez démarché des studios, vous connaissiez déjà quelqu’un ?

 

On connaissait déjà Jay (Néphalokia), qui commence à se faire son petit nom dans la région toulousaine. On a bossé ensemble. Au final, ça lui a bien plu aussi et c’est lui qui assure les lives en tant que deuxième gratte en attendant qu’on trouve quelqu’un « à temps plein » !

 

Il semblerait qu’entre violence et mélodie vous n’ayez pas réussi à choisir ?

 

Ouais, je pense qu’on n’est pas prêt de choisir… Comme dirait l’autre, on a choisi de ne pas choisir quoi…

 

Je situerai votre EP entre le metal-core du premier Killswitch Engage et la scène emo/post-hardcore des années 2000 de groupes comme Eden Maine. Qu’en penses tu ?

 

Je connais très peu le premier, et encore moins le second, mais ouais, je comprends ce que tu veux dire. Pour ma part, la scène métalcore des années 90 m’inspire pas mal, tout comme ce qui est un peu plus lourd, plus « post-hardcore ».  Nos influences sont quand même assez variées, on se laisse aller à pas mal de libertés. Après, on essaye de na pas trop sonner « métal ». On tend vers quelque chose d’un peu plus crade dans l’esprit, plus atmosphérique aussi. Plus brut, plus viscéral. En tout cas on essaye… Les prochaines compos seront certainement dans ces tons là, et puis l’arrivée de Thomas ne va pas rendre les choses plus tendres !

 

Les morceaux enregistrés datent de quelle époque, en avez-vous d’autres et, si oui, comment avez-vous choisi ceux à enregistrer ?

 

Ces morceaux commencent à dater. Certains ont 2 ans, d’autres moins. On a un morceau supplémentaire que l'on peut jouer en live. Les morceaux restent les mêmes mais, étant donné que l'équipe à changé, il faut se les réapproprier, donc pour l’instant on se concentre sur l’aspect « live ». Néanmoins d'autres morceaux sont en préparation...

 

Dîtes, que signifie le tréma sur le « o » dans le titre de votre EP ? Parce que moi, un tréma sur un « o » ça me renvoie à Motörhead et Mötley Crüe, mais je ne pense pas que musicalement il y ait un lien !

 

C’est une faute de frappe. Très difficile à faire, mais faute de frappe quand même. D’ailleurs, c’est quoi ce tréma sur le « o » de Motörhead ?

 

La musique comme occupation à plein temps, des tournées non-stop… est-ce quelque chose que l’on a forcément en tête quand on fait partie d’un groupe et que l’on enregistre un album ?

 

Ouais forcément. L’enregistrement, c’est le point de départ, c’est là que ça commence. Tu crois t’être bougé parce que t’as enregistré un truc, mais en fait c’est le stade prénatal 0. C’est après qu’il faut se bouger un max pour trouver des dates et faire un peu de promo pour l’EP. C’est ce qu’on essaye de faire ! ...

 

C’est comment le Metal à Toulouse niveau public, bars, concerts, disquaires… ? Est-ce facile d’y organiser des concerts metal/hardcore ?

 

Ouais, y’a pas mal d’asso qui se bougent, notamment THS, Noiser, Le Lapin Noir pour ne citer qu’eux. Des bonnes salles, bien que peu nombreuses, mais de qualité (je pense notamment à La Dynamo). Tu as par exemple Amenra et Norma Jean qui passent ce mois-ci là-bas, pour te dire ! Pour une ville du gabarit de Toulouse, c’est pas mal. Puis ici, c’est surtout énormément de groupes de qualité dans des registres extrêmement variés, c’est assez dingue d’ailleurs. Et puis y’a le rugby (prononcez sans le « g », c’est plus local) et le ricard aussi dans le registre har’cor’.

 

Quelle est la suite pour Enola ?

 

Trouver des dates, jouer au maximum et continuer de composer d'autre morceaux pour enregistrer un deuxième EP avec la nouvelle formation! Se faire plaiz’ t’as vu !?

 

 


 

Merci !

photo de R.Savary
le 04/06/2014

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