Gurd - Interview du 01/03/2015

Les Suisses de Gurd sont de vieux briscards de la musique hautement amplifiée. Pour leur dernier album Fake, j'ai causé musique et fromage avec Pat, le guitariste du groupe.

Membre(s) interviewé(s) : Pat (guitare)

Pour commencer, comment ça va les gars ?

Super bien, on revient des Caraïbes, de la « croisière » 70 000 Tons of Metal.

Après vingt ans de bruit, quel est votre secret pour être encore si lourds ? Les légumes ou la binouze ?

La bière et le gin

Pour moi, Gurd a toujours pratiqué un melting-pot musical. Comment définissez-vous votre musique aujourd’hui ?

Nos débuts furent orientés sur le groove pour arriver au thrash de nos dernières prod. Sur Fake, on a crée un bon mélange de tous ça.

Un gars nous a dit sur la croisière 70 000 Tons que notre son ressemblait à du thrash après un tarpé de beuh.

Dans le groupe, c'est la démocratie ou la dictature concernant la composition des morceaux ?

La démocratie avec une propension à la dictature dans certains cas. ;-)

Au final, le résultat nous satisfait.

Que signifie Fake, la titre de votre dernier album ?

Le skeud traite des mensonges de la politique et des médias. Et plus généralement de tout ce qui est faut jusqu'aux faux nichons. ;-)

Qui a fait l'artwork de l'album ?

Gyula Havancsák, un grand artiste qui a bossé pour Annihilator, Grave Digger, Destruction. On est super content de son boulot.

Fake a un gros son qui tabasse. Avez-vous suivi une recette particulière pour sonner ainsi ?

On a notre propre studio, The Little Creek, où VO, notre chanteur se fait aussi producteur.

Au cours des années, il a produit de nombreux groupes comme Pro-Pain, Destruction, Fear My Thoughts etc... Ce qui permet d'avoir de plus en plus de compétences niveau enregistrement et mixage. Nous avons donc l'opportunité de sonner exactement comme on veut.

Dans la face !

Ce fut assez surprenant d'entendre un cour passage de chant féminin sur le morceau « Hunter of dream ». C'est juste pour faire plaisir à vos fans féminins... si vous en avez...

C'est la femme de VO qui chante. Quand ça s'adapte bien aux paroles, il est toujours bon d'avoir un peu de variété.

Pensez-vous qu'un poil de mélodie sert ou nuit à la musique de bourrin?

Ça sert !

Quelle est la réalité de votre genre musical en Suisse ?

Il y a une bonne scène. Beaucoup de nos shows se déroulent en Suisse. Les gens cherchent toujours à péter un peu les plombs. Des lieux comme Z7 ou Kofmehl font salle pleine quand des « gros » groupes se pointent.

Première question débile : dans une Guerre Du Fromage, qui gagnerait ? La Suisse ou la France ?

Les deux ont de meilleures chances que l’Allemagne d'où je viens ! ;-)

Deuxième question débile : chantes-tu du Yodel dans ta douche ?

Pas moyen.

Pour finir. Un petit mot pour les headbangers français ? Ou vous n'en avez rien à secouer de cette bande de débiles ?

On espère venir jouer chez vous bientôt. Je crois que la dernière fois, c' était à Paris ou Lille.

C'est toujours génial de bouger pour manger du bon fromage !

A bientôt dans le pit !!

A bientôt et cheeeeese, euh... cheers !