Unfixed - Interview du 20/04/2014

Unfixed (interview)
 

Pour commencer comment ça va bien Jarek ?

JAREK : Pas trop mal mon ami, pas trop mal.

Cool. Tu peux te présenter un poil à notre Webzine préféré ?
JAREK : Okay, je pense que cet interview concerne la dimension artistique de ma vie, uniquement.
Donc, je joue dans deux groupes, Meinhof et Unfixed. Je contribue également à la création d'un zine nommé « Chaos In My Head ». Je vis à Londres, un endroit plutôt sympa mise à part le temps. Et je cherche une opportunité pour bouger ailleurs, au sud. Ah ah …


Que pense-tu de la scène punk française et peux-tu décrire tes deux groupes pour les pauvres petits Français ignorants que nous sommes ?
JAREK : Je pense que la scène Punk française est très fermée aux influences extérieures. Mais les choses changent depuis peu.
Par exemple, nous avons joué dans plein d'endroits différents comme le Japon et le Brésil mais nous n'avons jamais été invités en France pour de longues dates. C'est un peu étrange en fait... Je ne connais pas bien non plus ce qui se passe en France actuellement... Par contre, nous commençons à avoir des opportunités de concert et j'aimerai beaucoup visiter votre pays. Surtout que vous possédez une scène DIY motivante et plein de gens passionnés par le Punk. Le peu de gigs que nous avons fait chez vous ont été de très bonnes expériences et j'espère que nous allons revenir vous voir.


Nous avons formé Meinhof en 2006, mais le groupe a vite évolué depuis le projet d'origine. Le Digital Hardcore, ça nous a vite saoulé. Ah ah ! Le Punk est la seule chose que je ressent vraiment.
Unfixed est bien plus récent, nous n'avons enregistré que deux Lp's.
Alors qu'Unfixed expose nos goûts pour la scène UK82, Meinhof sonne plus comme du D-Crust.


Est-il plus facile de faire de la musique en Angleterre ou en Pologne (Jarek est d'origine polonaise) ?
JAREK : Depuis la chute du mur, c'est beaucoup plus facile.
Mais l'avantage de vivre à Londres est le fait de pouvoir rencontrer plein des personnes d'horizons différents. C'est source d'inspiration et de motivation. Beaucoup de mes connaissances sont espagnoles, par exemple.
Londres est aussi un bon endroit quand tu veux voyager avec ton groupe. Nous sommes en fait peu éloignés de tous les coins d'Europe. C'est sûrement plus facile que depuis à Lisbonne...


As-tu déjà joué avec des groupes que tu apprécies vraiment ?
JAREK : Oui c'est sûr. J'ai eu la chance de jouer et de lier amitié avec certaines de mes formations favorites comme Avskum, Extinction Of Mankind et un paquet d'autres...

 

As-tu des idoles dans le milieu du rock ?
JAREK : C'est une blague n'est-ce pas ? Ah ah !!

 

Je sais que tu as commencé à tatouer depuis peu. Pour toi, quelles sont les relations entre le tatouage et la musique ?
JAREK : Depuis que j'ai commencé à tatouer je me rend compte que la musique et le tatouage ont beaucoup de similarités. Les instruments sont différents mais les règles sont les mêmes. Tu commences avec des trucs basiques, et plus tu pratiques, meilleur tu es. Mais si tu commences à essayer d'apprendre ou d’acquérir certaines compétences dans tous les putains de styles de tatouages, tu perds ton individualité et ton art n'a plus de sens. Si tu vois ce que je veux dire. C'est la même chose avec la musique : si tu tentes de jouer du blues, du punk, de la disco et de la musique classique japonaise, c'est qu'il y a un problème avec ton groupe. Ah, ah...

Toi tu ne connais pas Cglaume, ça se voit...


Comment vois-tu le futur ? Tattoos ou musique ?
JAREK : J'ai choisi de me lancer dans la musique, il y a 20/25 ans, en laissant de côté les quelques talents que je possédais en dessin. Je ne leurs ai jamais accordé de l'attention. C'est depuis peu que je me consacre vraiment à cette passion. Je ne vais pas laisser tomber la musique mais le tatouage prend énormément de temps. C'est un art très difficile si tu veux faire le choses correctement. Cela demande énormément d'investissement et de patience.En fait, c'est la même chose avec la musique si tu veux être un bon musicien...

 

Je sais que tu es très proche du mouvement antifa. Qu'est-ce que l'antifascisme pour toi aujourd'hui ?
JAREK : S'opposer à tous ces trous du cul qui s’octroient le droit de décider ce qui est le mieux pour toi, ou tous ceux qui pensent que tu as le droit d'exister ou pas en fonction de ce qui se trouve dans leur esprit étroit.
Être antifasciste c'est protéger la liberté contre ceux qui pensent que tous les gens doivent vivre selon leurs standards. Putain de monde...

 

Question débile numéro un : portes-tu des caleçons ou rien du tout ?
JAREK : Ça dépend de la situation ah ah...

Question débile numéro deux : As-tu une question débile à poser aux lecteurs de COREandCO ?
JAREK : Oui, vous mangez vraiment des grenouilles ??? Ah Ah !!

Ça dépend de la situation.

 

 

 


 

Et y'en a qui pense encore que le Punk est mort...

photo de Crom-Cruach
le 28/05/2014

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