A Day To Remember - Bad vibrations

Chronique CD album (45:00)

chronique A Day To Remember - Bad vibrations

Si l'on se base sur la définition du terme, un Archétype est "un concept créé par Carl Gustav Jung désignant [...] un symbole universel d'un type ou d'une personne qui sert de modèle idéal à un groupe. Cette image de l'homme idéal qu'on se fait résulte de l'inconscient".

On peut donc sans peine adapter la définition à une entité...comme celle d'un groupe musical.
À ce titre, A day to remember est un archétype dans le style "machin"-core.

"Machin" parce qu'un peu Pop, un peu Punk, un peu metal : A day to remember est aujourd'hui un groupe hyper respecté (et respectable) sur la scène pour avoir sorti des albums d'une qualité souvent égale, et d'innombrables performances live tout aussi sérieuses.

 

Pro. C'est l'autre qualificatif qui convient le mieux aux américains quand on les croise sur scène ou sur galette. "Bad vibrations" en est d'ailleurs une nouvelle illustration.
Avec un son extrêmement propre, qui colle parfaitement au genre, on oscille entre la clarté de la pop et la lourdeur des passages plus bourrins.
Deux visages sonores pour une personnalité riche.

Sur les 45 minutes de cet album apparaissent d'ailleurs très clairement les deux facettes de la bande. Sur une première moitié qui rappelle toute une scène avec laquelle le groupe a partagé les planches : Pierce the viel, My chemical Romance, The parkway drive, son côté méchant s'exprime puissamment ("Exposed")...non sans faire dans le sucré ("Naivety")... mêlant parfois les deux modes d'expression ("Reassemble").
 

À partir de "Justified", hormis sur les quelques passages chonchons de "Turn off the radio", va s'exprimer le côté plus "accessible".
Plus pop mais toujours aussi fort pour construire des mélodies accrocheuses, ADTR exprime encore une fois sa capacité à être extrêmement solide, savoir où il va, même si le chemin est déjà bien balisé dans le genre musical.

Bien que la conclusion "Forgive and forget" serve un peu dans le cliché avec ses mielleux "Whoo Oh Oh" en choeur et ses violons pleurnichards, il faut bien avouer (que l'on soit fan du genre ou pas) que ce groupe a un "truc" en plus.

C'est carré, pro, sans faille, mais il y a également une émotion facilement palpable et une sincérité rare pour un groupe qui n'a pourtant plus grand chose à prouver...et qui a encore des choses à dire.
Peut-être rien de très original, certes, mais extrêmement classe et sérieux, appuyé sur une personnalité bien affirmée que les détracteurs pourront continuer à détester et que les fans de la première heure ne cesseront d'aduler.

photo de Tookie
le 19/04/2017

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