Black Bleeding - A Bright Future

Chronique CD album (32:50)

chronique Black Bleeding - A Bright Future

3 eme album du groupe en 15 ans, A Bright Future est d'abord sorti en format CD autoproduit en 2014 avant d'être réédité en tape l'an dernier par les fouineurs de bons albums peu connus que sont Nihilistic Holocaust. L'album marque aussi la dernière participation à un enregistrement de leur bassiste d'origine avant son départ du groupe (Le Fred), que l'on retrouve sur cet album. Il a depuis été remplacé par Josh dans les lives.

 

Faut dire qu'après le très bon The Great Satan sorti en 2009, qui suintait bon l'Impaled Nazarene période Ugra Karma et les récents Darkthrone tout en gardant un côté progressif assez personnel, on se demandait si Black Bleeding allait aller plus loin dans l'éclaboussage musical au sang de bouc avec un subtil bouquet de houblon.

Qui dit troisième rejeton dit assez souvent temps de la maturité, de quoi en théorie faire un bon candidat pour le top rétroactif des albums Black/Death 2014.

 

C'est dans ce type d'optique que je me lance dans l'écoute de cet avenir radieux.

 

De toute évidence, les fans de Black sans fioritures seront relativement déçus de ce A Bright Future, moins intense et Blackened Death que sont prédécesseur, moins de solos de batterie à vendre son âme au Diable en se tartinant la tronche de make up, en déchirant sa chemise et en hurlant à la pleine lune.

 

 

Il n'en reste pas moins tout à fait intéressant en proposant une recette un peu différente cette fois (sauf pour le houblon, je vous rassure) : si le Black est un peu en retrait, c'est pour proposer un album plus varié, constamment entre Black/Death/Thrash/Crust voire Rock And Roll avec (l'ombre de Mötorhead plânant ici et là). On y retrouve les influences Impaled Nazarene précédemment citées, mais aussi plus récentes (période All That You Fear), et d'autres assez difficilement identifiables dans ce bric à brac peut être moins intense mais loin d'être chiant pour autant.

 

On y retrouve au final ce qu'on aime bien chez les Belges: Balmuzette en freestyle derrière ses fûts (Zealousness of the Convert, Older, Fatter, Balder, A Bright Future, The Curse of Self-Respect) , une semi balade crustisante (Habay Cock City / Athus Toxs City), une basse bien lourde ( Can Food & Weapons, Three more Beers and the Truth), du The Great Satan (The Curse of Self-Respect, It's good to be the King, Zealousness of the Convert).

 

Complètement de quoi passer un bon moment, même si on peu regretter la rage dévastatrice du grand Satan.

 

 

Du bon, du chaud, du gigot de bouc.

 

 

photo de Al Maazif
le 13/10/2016

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 13/10/2016 à 12:18:38

Balmuzette... Je suis fan ! Même si un petit Baal Muzeth aurait peut-être été encore plus Nawak :)

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