Burning love - Songs for Burning Lovers

Chronique CD album (29:19)

chronique Burning love - Songs for Burning Lovers

Je dois avouer que mon intérêt premier pour Burning love a été nourri par la présence de Chris Colohan au micro, la voix des très regrettés Cursed. Et malgré le style musical différent, on peut tout de même faire certains parallèles entre les deux groupes.

 

- Le côté sombre tout d'abord : Burning love exécute un hardcore n'roll énergique à souhait, mais avec un côté un peu malsain, certainement grâce à la voix de Colohan ; même si celui-ci ne hurle pas de la même façon. En effet sa voix est plus rauque, et se mêle parfaitement à cet esprit rock 'nroll. L'artwork du disque est également bien glauque à souhait, avec ce "All my love return to me" entouré de bougies.

- Le côté rentre-dedans : l'album passe à cent à l'heure, 13 titres en 30 minutes in your face, avec quasiment aucun temps-mort ; mis à part le tandem "Piano"/"The needle", où le premier est une interlude, enchainant sur un titre au rythme un peu plu soutenu que les autres.

 

Mais ne réduisons pas Burning love à une copie catchy de Cursed, on en est loin.

On est souvent dans le pur esprit rock'n'roll, les riffs des guitaristes sont toujours endiablés et parfois, de part leur côté presque "enjoué", contrastent à merveille avec la noirceur des hurlements. Ça en devient carrément jouissif même sur certains passages, comme le mini-solo de "Gain" qui nous donne une méchante envie de se secouer.

 

Bon c'est clair, tout ça n'est pas très novateur ; on ne révolutionne pas le genre et The bronx et consorts ont déjà ouvert la voix d'un hardcore aux riffs rock il y a quelques temps. Malgré tout on prend un sacré pied à écouter cet album, et en live ça ne doit être que meilleur. Enjoy.

photo de Pidji
le 08/09/2010

1 COMMENTAIRE

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 08/09/2010 à 09:37:26

Même famille que Black President.. ou oui The Bronx. Bien efficace, 1/2 heure de Banane garanti idéal pour la route... pour couvrir Rihanna, Sexion d'Assault ou Christophe Mahé

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