Carne (paris) - En attendant la fin...

Chronique CD album (26:14)

chronique Carne (paris) - En attendant la fin...

 

Carne est avant tout le nom d’un court-métrage (1991) de Gaspard Noé qui accompagne son film Seul contre tous (1998). L’histoire : dans un quartier moyen, une jeune fille devenue femme rentre chez elle, son père boucher de son état voit la robe tachée de sang. C’est le début de l’escalade… Philippe Nahon qui incarne le père délivre une prestation toute « suffocante ».

 

Les 6 titres de « En attendant la fin » des parisiens apportent cette impression étouffante dans le choix des mélodies. L’instrumental qui termine la plaque (en version cachée – hommage à Nirvana ? - ) en est une preuve toute justifiée. On navigue dans des ambiances plutôt 90’s tendance Grunge. Soit une musique relativement sale, toujours mélodique qui accompagne un chant éraillé, sur la corde.

Une plongée en période Seattle donc, tendance Alice Mudgarden ce super groupe (Alice in Chains, Mudhoney, Soundgarden) qui avait délivré 4 titres assez flamboyants. Il y’a presque 15 ans. A défaut de justesse, le chant se porte aussi sur la plainte accompagnée d’une déferlante, toutes guitares dehors (Il n’y a rien, des corps sains).

 

Des bonnes idées dans la composition ("des corps sains", "4") étoffent davantage ce qui aurait pu être un essai passéiste sans relief.  Comme dans le film de Noé, les affres de la banalité du quotidien sont malmenées sans compassion. Un disque honnête, pour un groupe qui rêve de tournées sans fin. Le signe d’un début ? 

photo de Eric D-Toorop
le 13/09/2010

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