Charred Walls Of The Damned - Charred Walls of the Damned

Chronique CD album (35:28)

chronique Charred Walls Of The Damned - Charred Walls of the Damned

J'ai compté que les quatre membres de ce mega all star band ont joué dans plus de vingt groupes, et pas du p'tit calibre, vu que le bassiste n'est autre que Steve DiGiorgio (leader de Sadus et ex Death, Control Denied, Autopsy, Quo vadis et j'en passe), le chanteur c'est Tim Reapper Owen (entendu chez Judas Priest, Iced Earth et compagnie), le guitariste n'a participé "qu'a" Capharnaum ; tandis que Richard Christy, principal investigateur de l'entreprise  Charred Walls of the Damned s'occupe de la batterie (comme chez  Death, Control Denied ainsi qu'une tripotée d'autres groupes).

 
Qu'attendre d'un tel brassage musical ? Certainement pas de l'émo ou du crust à squats, les trois gars invités à interpréter les compositions heavy/thrash-trad (pas facile à dire d'ailleurs) le font avec brio. Remarquez, vu le CV, le contraire aurait été surprenant mais des all star band bossant chez liebig y en a aussi.
 
Mais rassurez-vous, ce n'est pas le cas ici ; déjà, ils ont eu la bonne idée de ne pas faire des morceaux longs (trois morceaux dépassent les quatre minutes), sans empêcher de faire une musique construite avec des passages épiques, tombant dans des passages plus calmes revenant ensuite à quelque chose de plus thrash. Et comme ces hommes n'ont plus rien à prouver côté technique musicale, les solos ne sont ni envahissants, ni m'as tu vu, mais techniques à ne pas en douter. La batterie a beau turbiner, elle reste malgré tout très heavy metal, même quand le bateur force son jeu vers le côté thrash metal de la force. Je ne vous fait pas un dessin pour les parties de basse, Steve DiGiogio tricote sans faillir, écoutez l'intro de "Blood On Wood". Le mécanisme des compositions est celui-ci : mélodie metal-trad pendant le chant, mais musique plus virile sauce heavy/thrash quand Tim Owen la met en sourdine et comme c'est du 50/50, ça passe très bien.
 
Encore une fois je suppose que plein de groupes de metal traditionnel ont un niveau similaire voire même supérieur à Charred Walls of the Damned, c'est uniquement la présence du bassiste qui me pousse à vous en parler. Oui parce que moi les chanteurs à moule burnes il n'y a que dans de rares exceptions que j'arrive à les supporter, et là, c'est limite ; je trouve que Tim owen en fait un tout petit trop dans les aigus (c'est bien chanté c'est sur, mais des fois les montées sont légèrement trop longues à mon goût) et la présence des chœurs vire vite à un début d'overdose. Les voix traditionnelles ont beau être à leur place (Tim Owen n'est pas God Of Metal, mais c'est pas le premier venu non plus), un peu plus de virilité ne serait pas de refus pour augmenter le plaisir et contenter les auditeurs habitués à plus de brutalité.
photo de Sepulturastaman
le 24/12/2010

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