Flying donuts - Until the morning comes

Chronique CD album (43 minutes)

chronique Flying donuts - Until the morning comes
A lire avec un accent suisse prononcé : « Flying donuts c’est de la « Dynamite » !». Cette introduction ratée, qui a pour unique pretexte d’utiliser le titre du premier morceau de cet album, n’en est pas moins un sentiment sur l’excellent Until the morning comes.

Flying donuts est un des groupes à connaître quand on parle du "heavy punk à la française saucé 90’s". Treize ans de carrière, deux albums (enfin maintenant trois), une paire de splits, des centaines et des centaines de concerts plus tard, Until the morning comes sort chez Kicking records, dont l’écurie est pleine de poulains que vous commencez à connaître si vous fréquentez assidument Coreandco.fr.

Flying donuts c’est bien plus que cette description en sept mots : « Heavy punk à la française saucé 90’s ». Tout d’abord ce sont de gros riffs au toucher rock’n’roll, qui nous rappellent Motorhead (en plus propre) mais aussi ce que les compatriotes Hellbats ou Black Zombie Procession nous offrent dans chacun de leurs opus (En même temps, 2 membres jouent dedans). Par ailleurs le dernier morceau « First reaction est basé sur un riff qui transpire Nasty Samy (il fallait bien qu’on en parle à un moment du bonhomme en citant deux projets dont il fait partie ci dessus).

Flying donuts c’est un trio qui sent bon la sueur tant à chaque instant on a la sensation que les tripes sont mis dans leurs instruments. Ça riffe sec, lourd, vite, bien : »Dynamite », « Stuck », « So you can…», « Liar », ça chante des refrains que l’on reprend facilement avec l’excellent «Liar» dont le solo et le tempo s’emballent pour un plaisir difficilement dissimulable.

Flying donutssait aussi trouver l’équilibre, car plutôt qu’enchainer 13 bons titres du même acabit, ils sortent 13 bons titres aisement reconnaissables. Ainsi de la brutalité rock’n’roll on passe au simili punk rock u.s west coast : « Feel alright ». C’est aussi faire dans le rock sombre et lourd, plus posé comme sur «em>In the mirror » ou sortir des passages à la guitare plus mélodique sur "Anything more " sans jamais retirer l’énergie qui caractérise si bien le groupe : l’énorme « Second Skin » en témoigne

Flying donuts c’est enfin une production propre qui laisse la place à la basse comme sur l’intro « So you can take anything that you want » qui délaisse un peu le chant pour mieux laisser une batterie toujours aussi énervée et un guitariste dont les doigts le démangent sur le très Josh Hommien « Nobody wants to fall ».

Flying donuts c’est tout simplement un achat à faire les yeux fermés.
photo de Tookie
le 24/07/2009

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