Ghusa - 25 years of death metal

Chronique CD album (60:00)

chronique Ghusa - 25 years of death metal

Toi qui bouffes la couenne du jambon.
Toi qui blindes ta tartine de Saindoux et qui jettes les rillettes en dessous.
Toi qui cries "Apéro" ou "A poil", persuadé que c'est toujours aussi drôle après 3 jours de fest.
Toi qui penses tout savoir sur la 2eme guerre mondiale parce que t'écoutes Panzer et que t'as regardé le dvd bonus d'"Il faut sauver le soldat Ryan"
Toi qui confonds quantité et qualité lorsqu'il s'agit de bière.
Toi qui ris trop fort, pour rien et ayant ce geste féminin d'élancer tes cheveux comme dans les pubs.
Toi qui a pour dress code : un bermuda camouflage avec un t-shirt gore d'un groupe scandinave en pensant que tu es un flocon de neige rebelle.

Oui, toi là, le fan de death. Je te connais par coeur, tu me fatigues, mais tu as une qualité incommensurable : tu es un passionné de ta musique.
Et si mes généralités du 1er paragraphe sont exagérées (coucou les clichés), la dernière est une affirmation que je peux faire sans trembler des genoux.
Alors quand le fan de death est musicien : il fait du death.

 

Ghusa c'est ça. Du death. Pas besoin d'aller plus loin, même le plus con l'aura deviné dès le titre de l'album : "25 years of death metal". Puis cela vient de Great Dane records au cas où l'on aurait un dernier doute. Enfin, c'est un projet de L. Chuck D. (No return), le death et lui sont un peu comme le rot et la bière : indissociables.

Du death, ok, mais pas n'importe lequel. Sur ce double disque se trouvent deux paires de reprises : Dismember, Entombed, Grave et Benediction (inconnu pour moi celle-ci).
De l'euro-death, ou plutôt sweden-death.
Et...voilà. Cette chronique peut s'arrêter là.

On sait sur quoi on va tomber.

Les reprises sont très bonnes. La même puissance, un son qui leur rend honneur : entre le traditionnel et le moderne. Puis la musique c'est comme un porn : si le plaisir à jouer semble sincère, tu trouves ça vraiment cool comme spectateur. Et là, si ce n'est pas le cas, c'est que c'est aussi bien joué que Sasha Grey dans une bukkake.

 

Ghusa n'est pas un cover band : il est là pour déchausser des molaires...
Avec "No god fot the living" et "Genocide" sur le premier disque on se demande même s'il s'agit vraiment de compos parce qu'ils sonnent déjà comme des classiques.
Le forage des tympans continue ensuite pendant 45 minutes avec ce son ultra-violent, un peu "fouillu" (fouillu et touffu en même temps), mais bien comme il faut pour un album de death suédois 90's écrit par des esprits latins durant les 10's.

La levrette n'ayant pas le monopole de la fessée, Ghusa nous réchauffe l'arrière-train avec des riffs et des growls qui n'ont rien à envier au malsain des compos scandinaves.
Il y a inévitablement quelques morceaux qui font retomber le soufflé, mais rien d'inéluctable : le groupe a de l'énergie à revendre. Le luxe revient tout de même à planter une atmosphère lourde comme une chape de plomb tout en soufflant un peu de fraîcheur sur ce style trop délaissé par chez nous.
La rareté...fait aussi de ce riche album un nouvel indispensable.

 

photo de Tookie
le 03/09/2015

1 COMMENTAIRE

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 03/09/2015 à 18:31:44

Toi, toi, toi... toi toi mon tout mon roi.

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