Glen - Pull!
Chronique CD album (49:27)
- Style
Post-Rock instrumenal - Label(s)
Falling Elevators / Anesthetize Records / Sound Effect Records - Date de sortie
07 mai 2021 - Lieu d'enregistrement Masterisé au Eroc’s Mastering Ranch
- écouter via bandcamp
Quand le patron du label Anesthetize, à qui l’on doit la sortie du dernier Maquerelle, et qui est le musicien derrière le projet XCIII, te propose d’écouter et de donner ton avis sur Pull! de Glen, groupe dont je n’avais jamais entendu parler, tu lui fais confiance et tu donnes sa chance à l’album, ta curiosité ayant été piquée, même si on est loin de ma zone de chalandise habituelle.
Le projet est né de la rencontre entre à Berlin, de Wilhelm Stegmeier et Eleni Ampelakioutou, deux artistes polyvalents qui œuvrent dans les domaines de la musique, du cinéma, de la danse entre autres. Ils sont rapidement rejoints par un batteur et une bassiste (Brendan Dougherty et Maria Zastrow ), tout aussi polyvalents. En 2017, Glen publie son premier album Crack, avant de se pencher sur la composition d'un Pull! conceptuel.
De Post-rock il est bien question sur ce Pull! mais il s’agit là d’un raccourci (que j’emprunte moi aussi je le reconnais) un peu facile pour décrire la musique pratiquée par le quatuor. Cependant, les qualités des musiciens font que l’on se situe au-delà de cette étiquette un peu fourre-tout. Au regard du pedigree des musiciens, rien de bien étonnant. Premier constat par rapport à Crack, ce nouvel album est entièrement instrumental, le chant a totalement disparu. Une volonté de se rapprocher des BO de films.
Je l’ai souvent écrit, je ne suis pas musicien et mes connaissances théoriques sont extrêmement limitées mais je sens que la musique de Glen est très technique mais cette technicité n’explose pas aux oreilles de l’auditeur, les principales motivations des deux compositeurs restent la dynamique de l’ensemble et la mise en place d’ambiances cinématographiques, deux aspects qui sont mis en valeur par une production au top, il n’y a absolument rien à redire sur la mise en son.
Guillaume Beringer a eu la gentillesse de me fournir le bonus réservé à l’édition physique de l’album, à savoir une relecture d’un classique de John Cale, membre fondateur du Velvet Underground. On ne va pas se mentir, je ne connaissais pas l’original, mais ce titre se mêle bien aux autres malgré l’apparition de chant à sa moitié, ce qui bien sûr a de quoi surprendre.
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