Grieved - Grieved

Chronique CD album (27:47)

chronique Grieved - Grieved

En 2012, Samaritans le premier album de ses originaires de Stockholm était un peu près passé inaperçu. Malgré un paquet de qualités.

Trois ans plus tard, et après un split avec Runes, les Swedishs n'ont guère changé de style.

 

Un feeling oppressant, plus noir que dans l'anus d'un phacochère et se concentrant sur des mid tempos écrasants serait un bon résumé.

En effet, Grieved n'est pas partisan de la vitesse mais avance ces morceaux sur l’échiquier de la musique amplifiée de façon inexorable, écrasant de part la puissance de ses riffs, basiques au premier coups d'oreille. Une apparence faussement simple car la construction des morceaux se fait très vicieuse.

Alors, la batterie pesante mais loin d’être linéaire, brise le rythme et les nuques alors que le chant se fait sans cesse papier de verre. Ce chant, pas spécialement original toutefois, est pourtant éminemment cathartique, imprimant aux différents titres, un sentiment de rage et de folie latente.

La basse, grondante, complète le tableau pour affoler le sismographe en de puissantes secousses rythmiques.

Concernant les guitares, c'est forcément accordé bien bas sur l'intermède "June 22", notamment, sorte de longue intro au morceau "Drain", groovy, ténébreux, et n’hésitant pas à mitrailler fugacement à la double.

Et quand la horde surprend sur "Losing Touch" et les dernières secondes d'"Asunder", en quadruplant le beat de son propos, on en est que plus terrassé.

 

Grieved bottera les amateurs de Will Haven et de Breach ou tout simplement les dépressifs ayant écrasé un hérisson, dernièrement sur la route, et ne s'en remettant toujours pas.

En plus c'est con, c'est bon les hérissons.

photo de Crom-Cruach
le 19/01/2016

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