HDK - System overload

Chronique CD album (47 minutes)

chronique HDK - System overload
HDK pour "Hate Death Kill" porte en son patronyme un brin de cliché parodique.
HDK n'est pas un groupe mais un projet réunissant 13 musiciens au total de divers horizons, l'investigateur étant Sander Gommans de After Forever (RIP). Il s'est entouré de la crème métallico-symphonique (Amanda Somerville en tête).
HDK c'est aussi une surprise...plutôt bonne!

En abordant cet album comme le risque d'une nouvelle mièvrerie heavy métallique lancée par un batave plutôt connu dans le genre, on se prendra une belle claque rythmique (l'ensemble ne retombant jamais). Mais qu'en est il de la claque artistique ?

Album un peu "fourre-tout" : System overload est un mix de heavy(-mélodique), de thrash, de death. On a à faire à des chants variés, des soli en pagaille, des refrains rentre dedans (et rentre en tête!) et finalement une énergie plaisante car communicative.
L'unique défaut qu'on pourra trouver est ce risque d'indigestion au bout de 8-9 morceaux. Mais Gommans a eu l'intelligence de ne pas pousser le vice à plus de 11 titres et propose finalement quelque chose d'assez équilibré pour un métalleux averti.

Le premier charme tient dans la guitare clairement et logiquement mise à l'honneur. Dès le premier titre éponyme à l'album on se surprend à accrocher au riff, pour ne plus s'en décrocher jusqu'à "Fine Lines". Tout va vite, hormis sur "Breakdown" qui marque une transition intéressante.

Parfois les choses sont un peu simplistes : March,"Let go", "On hold" (et son excellent solo), "Fight or flight" mais aucune critique ne peut être adressée : l'efficacité est au rendez vous à chaque seconde.
Les accélérations parfaitement placées bien qu'elles frisent l'excès sur quelques passages.

Niveau formation des morceaux, le modèle est souvent le même : on commence par une petite introduction, on emballe le truc avec un bon gros riff qui va rester en tête ou au minimum faire taper du pied. On balance une grosse voix, on l'alterne ou la complète avec une voix plus légère, féminine (procédé simple vu et revu...). On balance le refrain, puis un solo, un refrain et on passe à la suivante.
Mais finalement, à 11 reprises l'accroche sera directe.

Gommans a clairement précisé que HDK était un projet et non un groupe, et ce quelques jours avant le split de After Forever. Cela semble être un moment important de sa carrière, et il peut aussi l'être pour la scène métallique. En rien novateur, System overload souffre de quelques clichés (La pochette, le teaser vidéo sur leur page myspace, quelques soli un peu lourds). Mais il gagne en efficacité là où certains se perdent en expérimentations foireuses.

Un album, certes imparfait, mais qui demande une certaine ouverture aux différents genres du métal (à commencer par le heavy), et dans lequel beaucoup pourront trouver leur compte à un moment ou un autre.
photo de Tookie
le 08/06/2009

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 17/02/2011 à 17:15:04

Belle surprise pleine de titres variés et catchy. Dans mes surprise de l'année 2009.
8.5/10

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