Holding Sand - On Sleepless Nights

Chronique Maxi-cd / EP (17:10)

chronique Holding Sand - On Sleepless Nights

Seulement un an après son premier EP trois titres, Holding Sand revient avec un EP cinq titres nommé «On Sleepless Nights», enregistré avec David Potvin (Sexypop, One Way Mirror…) apportant un gros son faisant sonner le groupe très pro. Si le premier EP avait présenté un groupe en pleine fougue de jeunesse, énergique mais un peu brouillon par moment, ce nouvel effort fait preuve d’une certaine évolution plutôt agréable.

 

Le quintet semble très influencé par les diverses scènes «hardcore» de ces dernières années, et cela se ressent dans leur musique. Oscillant entre un rock hardcore US, digne des premiers A Static Lullaby ou The Used sur «The Future Belong to Heartless Whores» - titre d’ouverture ultra catchy au riffing efficace - et un emo/post-hardcore comme sur «Black Is the New Black» rappelant parfois Funeral For A Friend ou les From First to Last. Alors effectivement, la musique d’Holding Sand sonne finalement très à la mode, avec des influences un peu trop palpables par moment. Cependant, il faut noter que le groupe a quand même des facilités à pondre des titres ultra efficaces et accrocheurs aux mélodies qui restent en tête longtemps.

 

Du premier titre, où le chanteur s’époumone à "Shooting Stars" qui fait la part belle aux influences plus hardcore moderne du groupe, l’auditeur ne s’ennuie jamais. «On Sleepless Nights» et «What Eyes Betray» sont plus proches du premier EP, alternant chant hurlé et chant clair sur les refrains. Certes, c’est plus classique mais toujours aussi efficace dans les mélodies. On retiendra surtout «Black Is the New Black», débutant par une intro très post-hardcore, avec un refrain catchy et des guitares tissant un doux voile post-hardcore en arrière plan, se finissant par un couplet vocal tout bonnement tripant.

 

Au final, Holding Sand se présente sous deux facettes sur ce nouvel EP. Une que l’on connaissait déjà depuis le premier EP, avec des influences très marquées, parfois un peu trop envahissantes, s'essuyant aux modes. L’autre face, celle qu’on peut entendre sur «Black Is the Black», façonnée sur une base de post-hardcore, sonne plus personnelle et montre une réelle évolution depuis le premier cd. Dommage qu’il n’y est qu’un seul titre du genre…On attend donc la suite pour confirmer.

photo de DreamBrother
le 27/07/2010

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