Hors sujet - J'ai cru, l'espace d'un instant,y effleurer un éclat de ciel qui s'y dessinait

Chronique CD album (24:02)

chronique Hors sujet - J'ai cru, l'espace d'un instant,y effleurer un éclat de ciel qui s'y dessinait

Chaos ou douceur ? 

Violence ou calme ? 

Primaire ou poétique ? 

Hors sujet n'a jamais aussi bien porté son nom. Jamais cette entité musicale ne sait se situer. Alors on écoute pendant 23 minutes, sans savoir ce qu'on en pense de ce post-rock.

Il m'a fallu 3 mois, plus de 50 écoutes... Pour dégager 50 avis.

Celui que j'écris sera peut-être balayé par l'écoute suivante.

 

Mais lorsque j'ai écrit ceci, je n'aimais pas l'ep plus qu'un autre jour. Je l'aimais... Comme toujours. Si les premières minutes sont longues à lancer cet ep, quelques secondes de guitares semblent entamer une longue marche vers l'inconnu.

Puis vers 5min30, tout s'arrête, ou tout commence. Une guitare plus électrique, plus post-rock brise le rythme. On prend le temps de contempler ce paysage (ou ce corps / des abîmes fantastiques, bref, c'est infini) imaginaire que la musique nous a poussé à construire inconsciemment... Dans un univers instable.

 

Hors sujet se fait de plus en plus troublant. Le voyage peut être calme, solitaire... Puis tout à coup s'accélère, pour reprendre dans une ambiance plus posée.

A chaque minute sa surprise. L'arrivée d'un chant masculin trouvant un écho féminin à 11 minutes est inattendue.

S'ensuivent cinq minutes qui vont crescendo dans l'émotion avec une guitare post-rock très conventionnelle et des vocalises assez courantes dans le genre, mais toujours bien placées.

 

Les 2e et 3e pistes ne sont en fait que les suites de ce premier titre.

On poursuit dans la mise en ambiance, sur la seconde puis la 3e qui est une superbe conclusion... Ces deux derniers "morceaux" du premier n'ont pas grand intérêt pris à part. Ils font partis d'un ensemble qu'on ne peut envisager ainsi découpé malgré un contenu surprenant à chaque minute.

En étant insensible à cette musique on pourrait, plus techniquement, en retirer un contenu haché, le collage de quelques notes alternant agitation et quiétude...

Mais Hors sujet caresse, et même câline son auditeur pour l'hypnotiser avec un titre fleuve scindé en trois parties.

 

S'il fallait comparer avec Your words mean nothing, le précédent ep de ce projet musical solitaire, on trouverait ce J'ai cru l'espace d'un instant y effleurer un éclat de ciel qui s'y dessinait plus léger, accessible, moins torturé dans une ambiance nous laissant un peu plus songeur qu'auparavant.

S'il fallait comparer avec Your words mean nothing, le precedent ep de ce projet musical solitaire, on trouverait ce dernier plus accessible, moins torturé dans une ambiance nous laissant un peu plus songeur qu'auparavant.Chaos ou douceur ? 
Violence ou calme ? 
Primaire ou poétique ? 
Hors sujet n'a jamais aussi bien porté son nom. Jamais cette entité musicale ne sait se situer. Alors on écoute pendant 23 minutes, sans savoir ce qu'on en pense de ce post-rock.
Il m'a fallu 3 mois, 50 écoutes...pour dégager 50 avis.
Celui que j'écris sera peut-être balayé par l'écoute suivante.
 
Mais lorsque j'ai écrit ceci, je n'aimais pas l'ep plus qu'un autre jour. Je l'aimais...comme toujours. Si les premières minutes sont longues à lancer cet ep, quelques secondes de guitares semblent entamer une longue marche vers l'inconnu.
Puis vers 5min30, tout s'arrête, ou tout commence. Une guitare plus electrique, plus post-rock brise le rythme. On prend le temps de contempler ce paysage (ou ce corps / des abymes fantastiques, bref, c'est infini) imaginaire que la musique nous a poussé à construire inconsciemment...dans un univers instable.
 
Hors sujet se fait de plus en plus troublant. Le voyage peut être calme, solitaire...puis tout à coup s'accélére, pour reprendre dans une ambiance plus posée.
A chaque minute sa surprise. L'arrivée d'un chant masculin trouvant un écho féminin à 11 minutes se fait inattendu.
S'en suivent cinq minutes qui vont crescendo dans l'émotion avec une guitare post-rock très conventionnelle et des vocalises assez habituelles dans le genre, mais toujours bien placées.
 
Les 2e et 3e pistes ne sont en fait que les suites de ce premier titre.
On poursuit dans la mise en ambiance, sur la seconde et la 3e est une superbe conclusion, à la fouce douce et poétique. Ces deux derniers "morceaux" du premier n'ont pas grand interêt pris à part. Ils font partis d'un ensemble qu'on ne peut envisager ainsi découper malgré un contenu surprenant à chaque minute.
En étant insensible à cette musique on pourrait, plus techniquement, en retirer un contenu haché, le collage de quelques notes alternant agitation et quiétude...
Mais Hors sujet caresse, et même caline son auditeur pour l'hypnotiser avec un titre fleuve découpé en trois morceaux.
 
S'il fallait comparer avec Your words mean nothing, le precedent ep de ce projet musical solitaire, on trouverait ce dernier plus accessible, moins torturé dans une ambiance nous laissant un peu plus songeur qu'auparavant.Chaos ou douceur ? 
Violence ou calme ? 
Primaire ou poétique ? 
Hors sujet n'a jamais aussi bien porté son nom. Jamais cette entité musicale ne sait se situer. Alors on écoute pendant 23 minutes, sans savoir ce qu'on en pense de ce post-rock.
Il m'a fallu 3 mois, 50 écoutes...pour dégager 50 avis.
Celui que j'écris sera peut-être balayé par l'écoute suivante.
 
Mais lorsque j'ai écrit ceci, je n'aimais pas l'ep plus qu'un autre jour. Je l'aimais...comme toujours. Si les premières minutes sont longues à lancer cet ep, quelques secondes de guitares semblent entamer une longue marche vers l'inconnu.
Puis vers 5min30, tout s'arrête, ou tout commence. Une guitare plus electrique, plus post-rock brise le rythme. On prend le temps de contempler ce paysage (ou ce corps / des abymes fantastiques, bref, c'est infini) imaginaire que la musique nous a poussé à construire inconsciemment...dans un univers instable.
 
Hors sujet se fait de plus en plus troublant. Le voyage peut être calme, solitaire...puis tout à coup s'accélére, pour reprendre dans une ambiance plus posée.
A chaque minute sa surprise. L'arrivée d'un chant masculin trouvant un écho féminin à 11 minutes se fait inattendu.
S'en suivent cinq minutes qui vont crescendo dans l'émotion avec une guitare post-rock très conventionnelle et des vocalises assez habituelles dans le genre, mais toujours bien placées.
 
Les 2e et 3e pistes ne sont en fait que les suites de ce premier titre.
On poursuit dans la mise en ambiance, sur la seconde et la 3e est une superbe conclusion, à la fouce douce et poétique. Ces deux derniers "morceaux" du premier n'ont pas grand interêt pris à part. Ils font partis d'un ensemble qu'on ne peut envisager ainsi découper malgré un contenu surprenant à chaque minute.
En étant insensible à cette musique on pourrait, plus techniquement, en retirer un contenu haché, le collage de quelques notes alternant agitation et quiétude...
Mais Hors sujet caresse, et même caline son auditeur pour l'hypnotiser avec un titre fleuve découpé en trois morceaux.
 
S'il fallait comparer avec Your words mean nothing, le precedent ep de ce projet musical solitaire, on trouverait ce dernier plus accessible, moins torturé dans une ambiance nous laissant un peu plus songeur qu'auparavant.
photo de Tookie
le 20/08/2010

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