Human Compost - S/t

Chronique Vinyle 12"

chronique Human Compost - S/t

Quelques fois, on a des mauvaises nouvelles, niveau perso ou de façon plus large : 90 pélos massacrés à un concert de rock.

Et puis d'autres bonnes nouvelles, musicales. Plus positives que des rafales de kalash.

Comme la sortie du dernier Human Compost.

 

Car dans le domaine du Crustmetal frenchouille, y'a tout de même des valeurs à respecter. Les valeurs, ça va, ça vient. En ce moment, c'est plus ça se barre en couille. Alors le seul refuge qui reste est la musique qui boîte, le Crustouille frenchal.

La dernier kro du combo remonte à 2009, ici. Une époque oubliée où j'écoutais Nightbitch... wich... leech... fish. J'ai pas de mémoire. Et j'aime pas la musique.

 

Pourtant Human Compost marque durablement l’encéphale comme un fer rouge sur la fesse d'une gagneuse de Jojo la Saumure. Le détour emprunté par Steph Tanker avec les furieux de Black Code se renifle direct sur cette plaque éponyme.

Exit la balance de gargouille de Jardin des Bennes, dernière vrai prod de la horde et bonjour au claquage de beignet version cholestérol style. Un peu comme la prod de Mad Max 2 face au 4.

On oublie le 3 donc.

 

D'entrée, on se colle les orteils dans un bon brouet metal, accent thrash, trémas croûte.

Les titres ne traînent pas, braillés dans un français assez indéterminé. Les langues évoluent, n'en déplaise aux momies de l'Académie. Et s'il y a un bien aspect qui colle à la pelle, c'est bien le chant d'Eddy. Car même avec les textes sous les yeux (merci au passage, Steph), on peine à croire que c'est bien la même langue que vous et moi. De quoi faire cauchemarder les croutons endimanchés. Surtout que les lyrics ne sont pas tendres avec la République bleu-blanc-rouge dans un registre typico anarko.

Maaaaaaaiiiiiis, ils se font aussi pédagogiques concernant la... mouche bleue. Une écolo.

Exceptions faites du bombardier "Out Of This Shit" et de" Blokes Fantasma", en espagnol ce dernier.

Puta madre. Y'a aussi une reprise des excellents Cop On Fire, "Viva La Merde".

Les riffs déboulonnent son porte-conteneurs à la clé de 62 cm (en promo chez CastoCanivo) en un gros grondement menaçant et constant. Uh ! Beuharg ! Ork ! Gruuuuuuuuuuurk !

Besoin d'un complément d'informations ? Merci de passer par votre distro habituelle.

 

Un petit mot pour finir sur la pochette : faut vraiment que je me fasse encrer par Simon Chognot (Lust For Death).

photo de Crom-Cruach
le 11/01/2016

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