I Am Ghost - Those We Leave Behind

Chronique CD album (47:44)

chronique I Am Ghost - Those We Leave Behind

Ne pas se laisser influencer par la pochette, non c’est mal, il ne faut pas, aller, on se concentre, je peux le faire. Difficile quand même de ne pas se laisser envahir par une tonne d’à prioris à la vue de la qualité discutable de cette pochette qui habille le petit dernier d’I am Ghost, intitulé Those We Leave Behind. Pourtant le contenu n’est pas aussi critique que le peut être cette photo.

 

Nos cinq beaux gosses californiens officient dans la branche bien surexploitée qu’est l’Emocore, où il semble difficile de se faire une place en jouant de son originalité, et I Am Ghost n’a pas cette prétention, en nous livrant une musique certes efficace mais où l’originalité n’est pas maitre mot dans les compositions. Musicalement c’est loin d’être mauvais, les titres s’enchainent naturellement sans grossièreté notable, les mélodies sont assez entrainantes et aseptisées, on écoute cet album d’une oreille pseudo attentive, puisque rien ne retient vraiment l’attention de l’auditeur.

 

Avec un son vraiment lisse et limpide, le combo fait probablement preuve d’un certain manque d’authenticité dans ses titres, pourtant un certain potentiel se fait ressentir ici et là, à travers certains titres pêchus à souhait et éloquents comme le titre éponyme, taillé pour passer sur les radios américaines je suppose ! Mais beaucoup de stéréotypes figurent parmi ces 14 titres, que ce soit dans les riffs, les chansons d’amour en guitare acoustique, les paroles dégoulinantes de phrases mielleuses, les titres (Saddest Story You Never Told), et bien évidemment cette pochette grandiloquente.

 

Doté d’un vrai potentiel et d’une technicité rappelant les premiers albums de Thrice, des parties flirtant avec une inspiration empruntée à The Used, I Am Ghost me semble être une version soft de groupes tels que Bullet For My Valentine, mélodique, catchy et accessible dont la sincérité et l’authenticité ne semblent pas être les leitmotivs. Un album vraiment pas désagréable à écouter mais qu’on aura tendance à vite oublier à moins d’être un fanatique du genre...

photo de Biflam
le 15/09/2009

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