Integrity - The Blackest Curse

Chronique CD album (37:20)

chronique Integrity - The Blackest Curse

Pour moi Integrity ça à toujours été des coreux fans de Slayer ayant copulés avec tout ce que le metal méchant, puant la sueur à pu refiler aux crânes rasés sus-nommés : vestes à patch, plan de batteries, solos, bracelets de piques, et répulsion pour tout ce qui se rapproche de près ou de loin à du savon ou à une douche.

 

Alors ce nouvel album des ricains qui ont plus baigné dans le punk de Darkthrone que dans celui de Black Flag ne déroge pas à la règle. Des cordes vocales faites en barbelés, des riffs tranchants jouant à touche pipi avec un thrash crasseux (« Simulacra »), un son tout serré faisant la nique aux super productions modernes made in Relapse ou Deathwish (bien qu’ils en fasse partie). En bref, le plus TRUE des groupes de hardcore-metal part en guerre, comme en 40. On à ressorti les baïonnettes pour les mettre au bout de nos guitares, on à affuter nos bracelets à pointes, mit nos vieux casques rouillés,  resserré les rangers et mit notre treillis dedans. A grands coups de tambour Integrity s’en va au front et n’en à rien à foutre de toi petit emo kid qui porte un tee-shirt trop serré, ou même toi le tough-guy avec ton short et ton marcel. Non, Integrity te roule dessus avec ce gros tank qu’est The Blackest Curse et te fais comprendre qu’il vaut mieux porter une crête et un pull Sodom pour joindre leur rang. Sans concessions, sans pitié le groupe avance et détruit tout sur son passage, marchant sur le sludge le crust et le black metal avec autant d’aisance et de sadisme qu’un enfant avec une loupe au dessus d’une fourmilière. Si Integrity était le SIDA, il ferai passer une version mutante de Kickback et de Celeste pour un simple rhume.

 

Ecouter ce disque c’est signer un contrat avec Satan : tu refuseras les beatdown, les mosh part et tous ce qui est sensé faire danser un pit. Tes cicatrices et tes litres de sang perdus seront tes seules médailles dûment gagnées au combat. Sous peine d’extermination pure et simple dans les paquetages les vans à damiers ou les lunettes carrées seront prohibées. Ces 10 titres ( à l’exception de l’intro acoustique de « Before the vvorld vvas young ») aussi haineux qu’un panda sans tierce mineure, ou qu’un punk sans chien, seront ta seule distraction. Cette terreur sonore, cette blitzkrieg sonique sera ta plus noire malédiction mais t’insufflera la force de survivre et surtout, de tuer.

photo de Viking Jazz
le 07/02/2011

4 COMMENTAIRES

mat(taw)

mat(taw) le 07/02/2011 à 10:40:17

En même temps, mettre côte à côte Kickback et Celeste en comparaison heu... En terme de misanthropie Celeste ça reste un crédo trendy plus qu'une idéologie hein

vkng jzz

vkng jzz le 07/02/2011 à 11:28:10

c'est d'autant plus pour ça que j'en parle, que le coté trendy fausse haine à des allures de petites filles face au gros pédophile Integrity. mais quoi qu'il arrive je ne compare en rien Integrity à K. ou à C. !

mat(taw)

mat(taw) le 07/02/2011 à 14:06:52

ah nan mais je parlais de mettre Kickback et Celeste dans le même panier hein. j'avais compris que tu mettais pas dans la même catégorie qu'Integrity.

vkng jzz

vkng jzz le 07/02/2011 à 14:42:14

haaa ok au temps pour moi. c'était juste pour citer deux groupes qui se la joue haine/misanthropie etc dans le milieu HxC, mais qui finalement ne sont pas très crédibles ou manque de pertinence. voila le fin mot de l'histoire :)

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