Jaldaboath - Hark the Herald

Chronique CD album (21:20)

chronique Jaldaboath - Hark the Herald

« En 1314, un ordre de chevaliers troubadours on été envoyés à Merlan par un tribunal militaire pour un crime qu'ils n'avaient pas commis. Ces hommes se sont rapidement échappés d'un quartier de haute sécurité pour rejoindre le metal underground britannique. Aujourd'hui, toujours recherchés par le Pape, ils survivent comme ménestrels mercenaires. Si vous avez un problème, si personne d'autre ne peut vous aider, peut-être que vous pouvez engager : Jaldaboath. »

 

Fort de son expérience acquise au sein de The Meads Of Asphodele et de Ewigkeit, James Fogarty se lance avec deux autres copains dans une croisade pour redonner le sourire à un monde sous le choc du 11 septembre et de la réélection de Georges W. Bush. Sort donc en 2008 un premier E.-P. auto-produit, auto-financé sur son propre anti label, Death To Music.

 

Si vous trouvez qu'Alestorm est trop potache pour vous, fuyez pauvres fous et rendez vous ici. Cousins consanguins des pirates écossais, Jaldaboath a érigé l'humour pince-sans-rire typiquement british en véritable dogme. Laissez votre bon goût, votre raffinement, mais aussi votre foie, au placard pour apprécier ces cinq titres d'Heraldic Metal. Car c'est les deux pieds dans la boue que les troubadours vous invitent à danser la gigue, un godet d'ale tiède en main. Imaginez un peu que les Monty Python aient demandé à un groupe de Metal de composer la B.-O. de Sacré Graal. Le résultat peut paraître naïf au premier abord avec cette production cheap, en particulier les claviers chargés d'apporter la touche médiévalisante, ces bruitages dignes d'un élève de 4ème (Jacques de Molay sur son bûcher), mais c'est oublier que faire rire est un boulot sérieux qui demande du travail. Les mélodies de synthé, qui pour le flûtiau, qui pour les cuivres semblent faciles mais sont diablement efficaces et parfaitement bien trouvées. Seul le dernier titre est plus sérieux avec un petit feeling BM et du coup fait un peu tâche au milieu de cet étalage de non-sens et d'absurde.

photo de Xuaterc
le 29/01/2017

2 COMMENTAIRES

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 29/01/2017 à 11:07:51

Monty Python : THE référence pour causer de ce... groupe (?).

Xuaterc

Xuaterc le 29/01/2017 à 11:32:53

C'est tellement évident et revendiqué comme influence

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