Karma Zero - Karma Zero

Chronique CD album (23 minutes)

chronique Karma Zero - Karma Zero

 

On ne peut pas passer sa vie de chroniqueur à s'occuper d'albums révolutionnaires...ni de daubes.
Alors il y a ceux qui sont de parfaits équilibres. Loin d'être géniaux ils ont le bon goût de ne pas être mauvais.
 
Karma Zero c'est un peu ça. Un groupe qui va proposer une incontournable introduction. Utile ? Inutile ? Là est la question pour une fois ! Un sample à la con + une ambiance orientale ne réussiront pas à me convaincre. Néanmoins, c'est la première fois depuis fort longtemps qu'une introduction me parait vraiment correcte. C'est donc un bon départ...
 
La suite dessinée par les nantais est bien plus intéressante !
En apprenant que deux membres d'Eradicate se cachaient dans le groupe, je me doutais qu'on ne tomberait pas dans l'ennui et qu'en l'espace de quelques chansons le groupe allait se façonner une personnalité.
 
L'aspect le plus complet mais aussi intriguant dans ce groupe est le chant. On est loin du métalcore de base un peu trop monotone. Ici on ressent la puissance hardcore se mêler parfaitement  au chant métal...y compris jusqu'aux passages les plus agressifs (growl, léger gruik).
Si vocalement il y a beaucoup de vie c'est aussi parce que musicalement ça suit très bien.
En l'espace de 5 titres on va évidemment se retrouver face à des riffs typés pour le genre ("Déjà mort", "Solenospis") mais aussi une variété peu courante...et c'est là que s'exprime un peu une touche déjà audible chez Eradicate.
On entend un chant féminin en fond sur "Solenopsis" avec toujours une pointe orientale et des breaks (au milieu de "Le goût du Lotos"), des passages mélodique parsemés ("Une étrange erreur").
Quelques petits détails qui ne trompent pas : l'inclusion d'un sample et le petit arpège introductif sur "Déjà mort", les petits bidouillages de "Terre affamée" laissent planer l'ombre de cette autre formation nantaise
Cette suite de détails dénote une sérieuse ouverture musicale sur un genre parfois un peu trop replié.
 
On notera également la présence du chanteur de GTI (RIP) sur "Le goût du Lotos" (si ça peut vous donner une idée de l'énergie qu'il y a sur ce morceau).
L'ennui est toujours balayé dans cet ep de 23 minutes grâce au quintet qui s'active sans relâche derrière un micro ou un instrument... Une bonne surprise qui sera encore meilleure si la confirmation vient et tient sur 45 minutes...
L'ennui est toujours balayé dans cet ep de 23 minutes grâce au quintet qui s'active sans relâche derrière un micro ou un instrument... Une bonne surprise qui sera encore meilleure si la confirmation vient sur 45 minutes.On ne peut pas passer sa vie de chroniqueur à s'occuper d'albums révolutionnaires...ni de daubes.
Alors il y a ceux qui sont de parfaits équilibres. Loin d'être géniaux ils ont le bon goût de ne pas être mauvais.
 
Karma Zero c'est un peu ça. Un groupe qui va proposer une incontournable introduction. Utile ? Inutile ? Là est la question pour une fois ! Un sample à la con + une ambiance orientale ne réussiront pas à me convaincre. Néanmoins, c'est la première fois depuis fort longtemps qu'une introduction me parait vraiment correcte. C'est donc un bon départ.
 
La suite dessinée par les nantais est encore plus interessante !
En apprenant que deux membres d'Eradicate se cachaient dans le groupe, je me doutais qu'on ne tomberait pas dans l'ennui et qu'en l'espace de quelques chansons le groupe allait se façonner une personnalité.
 
L'aspect le plus interessant dans ce groupe est le chant. On est loin du métalcore de base un peu trop monotone. Ici on ressent la puissance hardcore se mêler très bien au chant métal, y compris jusqu'aux passages les plus agressifs (growl, léger gruik).
Si vocalement il y a beaucoup de vie c'est aussi parce que musicalement ça suit très bien.
En l'espace de 5 titres on va évidemment se retrouver face à des riffs typés pour le genre ("Déjà mort", "Solenospis") mais aussi une variété peu courante...et c'est là que s'exprime un peu la touche Eradicate.
On entend un chant féminin en fond sur "Solenopsis" avec toujours une pointe orientale et des breaks (au milieu de "Le goût du Lotos"), des passages mélodique parsemés (Une étrange erreur).
Il y a aussi quelques petits détails qui ne trompent pas : l'inclusion d'un sample et le petit arpège introductif sur "Déjà mort", les petits bidouillages de "Terre affamée".
 
Cette suite de détails dénotent une sérieuse ouverture musicale sur un genre parfois un peu trop replié. On notera également la présence du chanteur de GTI (RIP) sur "Le goût du lotos"...si ça peut vous donner une idée de l'énergie qu'il y a sur ce morceau.
L'ennui est toujours balayé dans cet ep de 23 minutes grâce au quintet qui s'active sans relâche derrière un micro ou un instrument... Une bonne surprise qui sera encore meilleure si la confirmation vient sur 45 minutes.
photo de Tookie
le 22/10/2010

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